18 décembre 1986 4 18 /12 /décembre /1986 15:58

Ce circuit dit "tour classique" nous est souvent demandé pour une première découverte de la Grèce.

ATTENTION : Cet article est réalisé en 2019 alors que nous avons effectué ce tour classique en 1986; (vous ne trouverez pas lieux de bivouacs). C'était notre premier voyage en Grèce. Les photos sont des diapositives scannées.

Nous prenons la direction d'Ancône, arrivés au port dans la matinée , nous effectuons un petit tour

avant de faire les formalités nécessaire à l'embarcation. Nous mangeons sur place et nous embarquons à 14h. La mer pour seul paysage tout au long du voyage, le coucher de soleil avant une bonne nuit de repos avec une mer calme .

Grèce 1986 : Le tour classique

Tôt le matin, à la première halte d'Igoumenitsa, une partie des passagers et leurs véhicules descendent, c'est assez rapide. Nous en profitons pour faire une promenade a bord.

Grèce 1986 : Le tour classique

Notre fils profite de la piscine, en attendant l'heure du repas que nous prenons a bord, nous arrivons a Patras en début d'après midi. Nous avançons nos montres d'une heure.

Le déchargement est rapide, il fait beau, nous voici en direction de notre première halte en bord de mer, pour aller se baigner et filer sur le lieu de notre visite pour demain : Olympie à environ 18 km de la ville de Pyrgos .

Garés sous des oliviers pour partons faire "nos jeux olympiques" . Découverte des différents lieux. Colonnes effondrées au site de l'Ancienne Olympie

Nous accédons au stade par l'entrée des sportifs

Le stade lui-même mesure 212,54 mètres de long sur 28,50 mètres de large.

La piste dont la ligne d'arrivée est symbolisées par une bande de pierre.

Le site d'Olympie a accueilli les jeux olympiques durant l'antiquité. Aujourd'hui encore la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des J O

Notre prochaine visite est le temple d'Apollon à Bassae . L'accès se fait par une petite route en partie goudronnée, étroite,  un lieu perdu, abandonné !! Nous y arrivons enfin.

C'est un temple de la Grèce antique situé à Bassae .

Perché à 1 130 mètres dans les montagnes , en plein Péloponnèse, il est orienté face au nord sur une des terrasses . C'est un bâtiment de forme allongée, d'environ 40 m sur 16 m, un avant goût de l'Acropole.

Depuis la route est refaite, goudronnée  mais le bâtiment est sous une vaste bulle/bâche de protection

Retour vers la route côtière et la mer mais attention il faut doubler des véhicules particuliers !! de plus en plus rare maintenant sur le continent !!

Ville existante déjà depuis l’Antiquité, Méthoni est sur un îlot relié par un pont à la citadelle : la tour fortifiée reconstruite au 16ème par les Turcs. C’est dans cette tour utilisée entre autres comme prison, que beaucoup de soldats et habitants de Methoni ont été abattus lorsque les Turcs ont pris possession du fort. La forteresse de Methoni est aujourd’hui abandonnée et isolée.

Nous traversons Kalamata et descendons vers le Magne. C'est l'extrême pointe méridionale de la Grèce continentale. Terre aride et battue par les vents, les hivers y sont froids et les étés chauds et secs. Les arbres sont rares, le sol est pauvre et le rocher est souvent à nu.... Les villages ont du charme, leurs maisons s’étagent de part et d’autre d’une place ombragée d’un platane géant près duquel est souvent installé un café, ainsi que quelques petites églises byzantines aux alentours.

Nous continuons vers l'Est, la route en corniche réserve des points de vue plongeants, magnifiques, montagne à gauche, mer et succession de petits ports  ou de criques isolées à droite. Et encore, et encore... et toujours... des oliveraies, cultivées en terrasses le long des pentes des montagnes et des falaises côtières

le Magne a été abandonné par ses habitants du fait de l’exode rural vers Athènes, provoquant l’abandon de maisons, voir de villages entiers.

Nous arrivons à Itilo,

ancienne capitale du Magne, la localité domine une baie abritée. Cette anse est magnifique, joli couleurs du soleil qui se couche sur le port; arrêt dans un petit village, visite de son église orthodoxe

La cote est toujours belle, sèche

Passage à Sparte, très connue mais seulement une statue à voir. Roi Léonidas

Au détour d’un virage, voilà l’énorme rocher  de Monenvasia qui apparaît. C’est un tremblement de terre en 375 av J.C. qui sépara ce rocher du continent en faisant une île. Ville fortifiée bâtie sur un promontoire dominant la mer à 350 m d’altitude. La localité est composée de deux quartiers.

 Capturée tour à tour par les Vénitiens, les Turcs, de nouveau les Vénitiens et enfin les  Turcs, elle ne sera libérée qu’au cours de la Guerre d’Indépendance Grecque en Juillet 1821. Plus de quarante églises sont parsemées dans les rues étroites combinant des éléments byzantins et vénitiens, continuons plus avant à travers ces ruelles étroites et ombragées .

nous montons jusqu'au sommet

Après cette visite, nous parcourons les 1OO kms qui nous séparent de Mystras (ou Mistra), dans une campagne fertile plantée d’oliviers.... la route laisse paraître une très belle vue sur la cité. Sur le bord on peut voir très souvent des petits calvaires rappelant décès, accident...

 

Mystras: la ville fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs dans le but de protéger Sparte. 

La ville sera ensuite cédée aux byzantins, en 1348 Mistra devient la capitale du Despotat de Morée, statut qu'elle conserve jusqu'à la chute de l'Empire byzantin, marquant le début d'une période de prospérité.

L'intérieur est couvert de peintures,

et d’icônes

La visite ici aussi est sportive

Mistra est la deuxième plus grande ville de l'Empire après Constantinople. 

En 1460, Mistra accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants.

Le commerce y est florissant, entre autre grâce au développement de la production de soie.

La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants.

Mistra reste turque jusqu'en 1822, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable.

Quelques lieux restent

À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.

L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique.

Après cette visite sportive et chaude de 4h, nous partons pour Léonidos, non sans regarder les premières oranges.

Nous sommes en Arcadie, la route  monte dans une gorge encaissée au sein de montagnes rocailleuses, au milieu d’un paysage somptueux. La traversée de Kosmas, superbe village de montagne avec en son centre une jolie place ombragée par d’énormes platanes centenaires, entourée de cafés et de tavernes, est périlleuse. Nous faisons une pause visite au monastère d’ Elóna. 

son accès est facile, il faut prendre la petite route 15 km environ après Kosmas.

Ce monastère est une vraie merveille, perché sur l’étroite avancée d’une falaise, dans un site sauvage. Seul notre fils a pu voir le trésor !!!

Un berger voit une lumière dans la montagne, des moines cherchant cette lumière y trouveront une icône de la Vierge, c’est l’origine de sa construction en 1769.   Un dernier coup d'oeil

Route pour Nauplie en passant par Léonidos. Il vaut mieux éviter cette ville, en camping car. Nous longeons la côte, route en corniche surplombant de jolis ports minuscules, et le golfe d’Argolide pour rejoindre Nauplie. Cette ville existait déjà du temps de l’Antiquité, aujourd’hui capitale de l’Argolide.

Occupée successivement par les  Francs, les Vénitiens et les Turcs, la ville est dominée par deux forteresses. Elle fut la 1ère capitale de la Grèce de 1828 à 1834. Ses monuments vénitiens, ses fontaines turques sont autant de témoignages des traces laissées par chaque envahisseur, chaque domination.

A l’abri au fond de son golfe,Nauplie a conservé l’essentiel de son patrimoine historique et ses places touristiques de charme.

En levant les yeux, nous voyons la citadelle forteresse d’Acronauplie qui domine le promontoire de 86 m. Nous nous dirigeons maintenant vers le Fort Palamède, un escalier de 857 marches partant du cœur de la vieille ville y mène. Maintenant direction sur une cité antique très réputée : Mycènes, située à une trentaine de kilomètres au Nord.

les ruines de la cité antique s’élèvent sur une colline aride encerclée de montagnes.

La cité fut redécouverte en 1874

Le premier contact avec cette cité antique est la « Porte des Lionnes » l’accès principal de l’Acropole, porte érigée au 13ème siècle avant J.C. qui doit son nom aux  fauves sculptés sur le colossal tympan monolithe de 20 tonnes et de 3,30m de haut.

Nous reprenons la route, toujours avec attention

mais aussi des interrogations

Epidaure dont le sanctuaire était un important centre thérapeutique et religieux, dédié à Asclépios (fils d’Apollon) le dieu de la médecine. Ce sanctuaire couvrait une aire de 10 ha et comportait une quinzaine de monuments.

Un peu à l’écart, et accessible après quelques marches, nous arrivons au très célèbre théâtre.Construit en marbre blanc, à la fin du 4ème siècle avant J.C, ce théâtre possède une acoustique exceptionnelle.

Préservé de toute déprédation par son relatif éloignement des grands axes de circulation .

L’orchestre de 20 m de diamètre permettait aux comédiens de se produire devant 12 à 14 000 spectateurs,

il comporte 55 rangées de gradins divisées en deux zones, les 21 supérieures sont plus récentes (6ème siècle av J.C)

Les premiers rangs avec fauteuils et accoudoirs étaient réservés aux notables, magistrats et prêtres.

Après une époque glorieuse, Epidaure sombre dans l’oubli et l’abandon et disparaît sous une forêt de pins et d’oliviers jusqu’en 1815, date à laquelle un anglais la redécouvrira.  En 1822, y fut proclamée l’indépendance de la Grèce.  

Une personne au milieu de l’orchestre, dit un texte aux personnes installées sur les gradins face à elle, ses paroles sont audibles, compréhensibles jusqu'au dernier gradin, à 22,50 m au-dessus du sol. Nous ferons l'expérience avec une allumette, une pièce de monnaie... quelle sonorité !!

 

Aujourd’hui, le théâtre sert de cadre au festival d’art dramatique antique.

Grace a un conseiller municipal local nous avons la chance d'avoir des places et d'assister à une représentation, à proximité de Mélina Mercouri alors Ministre de la Culture

Nous passons à Corinthe et montons à Acro corinthe sous une forte chaleur au  Temple d'Apollon

L'Acrocorinthe

un peu de repos avant de redescendre 

Passage du pont à Corinthe, nous aurons l'occasion d'y repasser à plusieurs reprises lors de nos voyages suivants, mais aussi d'emprunter le canal en bateau lors d'un de nos voyages en Turquie.

Le canal de Corinthe  voie d'eau artificielle creusée à travers l'isthme de Corinthe pour relier le golfe de Corinthe, à l'ouest, au golfe Saronique coté mer Egée, à l'est.

un pont pour les trains passe à proximité

Le canal mesure 6 343 m de longueur et 24,60 m de largeur. La tranchée atteint une hauteur maximale de 52 m pour une profondeur de 8 mètres. Il permet aux bateaux d'éviter un détour de 400 km autour de la péninsule du Péloponèse. 

Maintenant , aux 2 extrémités un pont submersible s'enfonce dans l'eau pour laisser le passage des bateaux

Athènes ville de 3500 ans d’existence,est située dans le bassin attique.

Elle connut son apogée à l’époque de Périclès (Vème siècle avant JC) alors qu’elle dominait le monde méditerranéen. Ses édifices les plus prestigieux, notamment l’Acropole datent de cette époque.

Par la beauté de ses monuments et la richesse de ses musées,  Athènes attire les visiteurs. L'Acropole

Son nom signifie « ville haute » c’est un rocher abrupt long de 270 m et large de 156m.

Ses monuments sont construits sur ce rocher à 156 m d’altitude, 100m au-dessus de la ville.

Au cours des siècles, l’Acropole fut transformé en église chrétienne, en mosquée et poudrière sous les Turcs qui firent des dommages irréparables,

Vers 1800, l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, transporta à Londres,

un très grand nombre d’œuvres d’art qui agrémentaient le rocher sacré et sont aujourd’hui exposées au British Museum.

En entrant sur la droite, le théâtre de Dyonisos, construit en Vème s avant JC .

L’Erechtéion, temple élégant terminé en 407 av J.C. présente un plan incliné en raison de la déclivité du terrain. Lieu de culte voué à Athéna, Poséidon et à Erechthée, rois mythiques d’Athènes.

Il est notamment connu pour son célèbre portique des Caryatides : six statues de jeunes filles de plus de 2 m de haut, vêtues d’une tunique à plis, supportant le plafond de la loggia.

 A l’extrémité du rocher, le petit belvédère permet de profiter d’un magnifique panorama sur Athènes. Descente vers l'Agora

Nous passons à l’ancienne agora, un lieu indispensable au fonctionnement et à l’organisation des villes, centre politique et administratif.

Le temple de Theseion,

à l’entrée de l’Agora antique, sur une petite butte,  ce temple dorique  un des mieux conservés du monde grec est un des lieux de culte à Héphaïstos,

dieu des Forgerons et des Artisans travaillant les métaux, nombreux à cette époque.

Temple bâti en pierre et non en marbre, il est un peu plus petit que le Parthénon

La bibliothèque d’Hadrien, construite en l’an 132, mesurait 118m x 78m et comptait 100 colonnes

La vue sur l'Acropole est magnifique

Nous arrivons au quartier de la Plaka,

le quartier est typique avec ses maisons colorées, ses rues étroites, ses chats assoupis, sérénité d’une époque révolue.

Depuis devenu très (trop) touristique !

Visite du musée de l'Acropole

Au pied du palais, devant le parlement, se tiennent les sentinelles de la garde, appelé « eyzones » en jupette et chaussées de socques à pompons,

leurs tenues originales...la relève, a lieu toutes les heures.

Après avoir fait reculer les touristes, un militaire, contrôle et rectifie la tenue des trois eyzones, tout ça amuse le public, bien sûr !

Puis les gardes vont réaliser une sorte de ballet d’automates, ballet précis et synchronisé.

 

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Il nous reste beaucoup de choses à voir à Athènes, nous y reviendrons. Route vers Delphes l'un des sites archéologiques les plus importants de Grèce. Arrêt à Osios Loúkas qui est un Monastère construit vers 1011 par l’empereur Romanos, il apparaît dans un paysage somptueux.

Entourée d’un verger, son enceinte dessine un pentagone irrégulier dont le centre est marqué par les deux églises.

Autour se trouvent les cellules des moines et l’ancien réfectoire  ce dernier a été transformé en musée renfermant une collection d’objets religieux.

Situé entre Athènes et Delphes sur les pentes du mont Hellicon, il compte parmi les plus beaux monastères byzantins de Grèce et l’un des plus importants édifices médiévaux.  il est encore occupé par une communauté de moines.

Delphes la cité dont les origines se situent dans un temps très ancien, au 2ème millénaire avant J.C, fut aux temps antiques un haut lieu mystique.

Les chroniqueurs de l’Antiquité ont fait de Delphes le centre de l’Univers. En 394 Théodose le Grand le fait fermer, Delphes devient alors une ville chrétienne dotée de trois basiliques.

Nous montons les quelques marches qui conduisent à l’entrée de l’enceinte sacrée, puis empruntons

 la « Voie Sacrée » le dallage est d’époque romaine,

cette voie qui mène au temple d’Apollon,  était bordée de 3000 statues et trésors, érigés par les cités grecques pour abriter les offrandes de leurs concitoyens.

Le long de cette voie se trouvent les différentes ruines

Trésor des Athéniens, il fut érigé grâce à une partie du butin pris à Marathon (490 avant J.C.), c’est un édifice dorique, en marbre blanc de Paros, avec 4 colonnes en façade, il fut relevé de ses ruines en 1900, le portique des Athéniens : trois colonnes en marbre du Pentélique sous lequel étaient déposés des trophées pris aux Perses.  

Le théâtre Sanctuaire de Delphes : théâtre et temple d'Apollon.

Le stade

peu de spectateurs aujourd'hui

La Tholos, rotonde anonyme du 4e s. av. J.-C.

Puis remontée vers le Nord Est de la Grèce, en bordure de la mer Egée mais auparavant descente

et traversée de la mer d'oliviers,

pour aller "faire trempette"

Le Pélion est un massif  schisteux qui s’avance en promontoire dans la mer, marqué par des pentes abruptes des ravins profonds et de ravissantes petites criques. Le versant Ouest présente une côte tranquille sur le golfe, tandis que le versant oriental est formé de falaises abruptes qui plongent dans la mer Egée.

Son climat en permanence humide  a permis une végétation dense, oliviers, pins, vergers, hêtres, chênes, châtaigniers, avec un peu partout : des fontaines où l’eau coule à flot.

Il a sa propre architecture particulière et unique. Les maisons des villages sont principalement construites avec de la pierre et du bois, les toits sont recouverts d’ardoises grises locales. La côte que nous suivons est très découpée, quand au  détour d’un virage apparaît, un petit hameau constitué seulement de quelques maisons :

Tzasteni, la carte postale du Pélion, vu de la route panoramique.

Au bord de la route des vendeurs de miel, châtaignes, champignons ...

Nous monterons la tente sous les oliviers pour y trouver plus de fraîcheur 

profiterons pour des bains agréables dans une eau limpide

 

Nous quittons le massif du Pélion , traversons des plantations de coton 

et nous dirigeons vers les Météores,

nous sommes en Thessalie, comme ailleurs à Kalambaka beaucoup d'hommes dans les cafés (café avec un verre d'eau, chapelet à la main, jeux, discussion...)

le temps de déjeuner et nous partons visiter quelques uns des monastères. 

Les Météores, c'est un phénomène géologique impressionnant et unique au monde, le massif calcaire contenait des aiguilles éruptives de grès beaucoup plus dures, l’érosion fluviale usa le calcaire laissant apparaître des roches (colonnes ou tours) une soixantaine dominant de 300 à 400 m le village de Kalambaka sont visibles.

Vers le 11ème siècle, des grottes furent utilisées pour servir d’ermitages, qui furent par la suite  transformés en monastères. En 1382, le moine Athanasios, du mont Athos fonda le monastère de Megalo Météoro, météore voulant dire « suspendu en l’air » puis lors des siècles suivants, 23 autres furent construits pour finalement tomber en ruine à la fin du 18ème siècle. 

Megalo Metéoro (le grand météore) .Pour tous ces monastères, à l’entrée, se trouve un tas  de longues jupes à nouer autour de la taille, c'est obligatoire. Il est construit sur un rocher de 415 m  au-dessus de la plaine, c’est le plus grand des monastères des Météores.

Du parking, un premier escalier taillé dans le roc de 115 marches descend jusqu’à l’entrée, en bas une jolie petite chapelle sur la gauche, en face la tour du Vrizoni dont les éléments, treuil et nacelle subsistent. Et hop  c’est parti ! quelques 230 marches en suivant un chemin en zig-zag et nous arrivons dans l’enceinte du monastère.

Monastère Aghia Triada (à gauche ci-dessus) ou Monastère de la Sainte Trinité   C'est le plus ancien parmi les monastères des Météores : il date de 1476. Faut il prendre la corde pour monter ?

Un passage, des escaliers taillés dans le rocher permettent d'accéder au sommet ...

la vue sur la vallée est magnifique,

un moine nous donnera de nombreuses explications ,

la corde puis le filet pour les provisions, le treuil plus moderne

Le dernier monastère que nous visitons est peut-être le plus impressionnant, il se dresse sur un vertigineux abrupt rocher vertical, sur une plateforme minuscule.

L’église minuscule, est bâtie style byzantin, elle est réputée pour ses peintures murales.

Avant de partir nous ne manquons pas la photo souvenir , entre le vide et le silence

 une nuit très tranquille à proximité du lac de Kalamata

Départ d'Igouménitsa 

un dernier coucher de soleil,

une bonne nuit de sommeil,

nous croisons, doublons de nombreux navires

quelques incendies sur la côte

Débarquement à Ancône

 il faut retarder nos montres d’une heure. Passage au barrage de Serre Ponçon

Nous rentrons la tête pleine de beaux souvenirs : des sites antiques, de la mer, du soleil mais aussi de l'accueil des grecs. Une envie ; y retourner, ce que nous ferons encore une douzaine de fois !!

   ATTENTION: Cet article est réalisé en 2019 alors que nous avons effectué ce tour classique en 1986. C'était notre premier voyage en Grèce, depuis nous y sommes retournés 13 fois. Les photos sont des diapositives scannées.  

Notre circuit en Grèce

 

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        Alain et Hélène : 
Nous pratiquons le camping car (en plus de la randonnée) depuis plus de 35 ans . Nous avons pu découvrir par ce moyen : L'Espagne (4fois), Le Portugal, l'Irlande, la Tchéquie, l'Autriche, l'Italie (5 fois),la Sardaigne, la Croatie,la Slovénie, la Turquie (2 fois), la Grèce (14 fois et une trentaine d'îles), l'Albanie,Pays-Bas et bien sur des régions de France: Bretagne Normandie,Auvergne, Jura, Camargue, Cote d'Azur, Oléron, Ré, Hauts de France....

Les voyages plus lointains, généralement sous la forme de circuit en 4x4, 6x6,voiture et bus nous ont permis d'apprécier le : Maroc (2 fois),la Tunisie (2 fois),la Libye, les Baléares, les Canaries Ténerife et  Lanzarote , Madère, Malte, l'Egypte (2 fois), le Mexique, le Sénégal, le Vietnam, le Cambodge, la Chine, l'Inde, le Pérou ,la Bolivie ,le Myanmar (Birmanie) ,l'Equateur ,l'Ouzbékistan, le désert blanc en Egypte, Singapour, l'Indonésie Java, Bali, Sulawesi ,le Laos,
mais aussi Oman Dubaï Abou Dhabi,le Yunnan en Chine , Cuba, Iran, le Bhoutan, le Japon et dernièrement la Colombie, les Pays Bas, la Sicile, l'Argentine et l'Ethiopie. 

Il nous reste encore beaucoup de projets, de rêves.la Jordanie,la Réunion....et en CC Chypre, la Roumanie, les pays Baltes ...

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