L’Ouzbékistan, un univers de rêve, un conte des mille et une nuits, une caravane, la route de la soie voilà quelques idées qui resurgissent et qui expliquent notre choix de cette destination.
L'Ouzbékistan reste un pays mal connu.
Cette ancienne république soviétique, vaste territoire d'Asie centrale essentiellement désertique, rassemble sur son territoire un peuple de nombreuses origines et de confession musulmane. Perses, Grecs, Arabes, Mongols ou Russes, l'actuel Ouzbékistan fut souvent dominé par les grands empires environnants tout au long de son histoire. Sa richesse historique et culturelle en fait pourtant une destination à part entière.
Son nom est associé à Marco Polo, Alexandre le Grand, Gengis Khan et à Tamerlan surtout, lequel a laissé après lui de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques.
Le long de l'ancienne route de la soie, en Ouzbékistan, furent érigées trois villes splendides, Khiva, Boukhara et Samarcande classées au patrimoine de l’UNESCO.
Comme pour nos autres récits, il n’est pas question ici de faire un guide touristique, mais seulement donner des informations, des ressenties… à d’autres voyageurs tentés par l’Ouzbékistan.
En fin d'article : Informations générales, informations pratiques, hôtels…….
Lyon Tashkent
C’est avec la pluie que nous arrivons à l’aéroport St Exupéry de Lyon. Formalités d’enregistrements, embarquement dans un Boeing 737 et envol pour Istanbul (environ 3 h de vol), re-décollage pour Tashkent capitale de l ‘Ouzbékistan (environ 4 h de vol). Repas complet dans chaque vol, difficile de dormir plus d’un quart d’heure. Arrivée, vers 4 heures du matin locales, assez folklorique. Pendant que nous faisons la queue au guichet de la douane, nos valises s’entassent, difficile pour les retrouver !!!
Tashkent
Voila nous y sommes, le groupe se forme autour de Rano, notre guide. Elle nous accueille à l’aéroport, nous arrivons vers 6 h du matin à l’hôtel. Un petit déjeuner, une visite des chambres, une douche, le circuit « villes de légendes d’Asie centrale » commence par la visite de la capitale administrative Tashkent. Un peu à pied, un peu en bus et pour commencer la place d’Amir Timour ou trône une statue équestre de Tamerlan,
le théâtre Navoi, symbole de l’art russe (nous ne verrons pas le lustre pour cause de congrès de banquiers). Nous enchaînons par la visite de l'Opéra de Tachkent
la place de l’Indépendance, la plus grande place de l’ancienne Union Soviétique, entourée d’édifices publics et de fontaines.
La fête du 9 mai se prépare et la télévision est là pour un reportage.
Nous acceptons de participer, nous passons à la télé à cette occasion.
Nous continuons par le monument du courage en mémoire des victimes du tremblement de terre de 1966.
Un peu de fraîcheur pour la visite du métro, le premier d’Asie centrale, commencé de construire en 1972 et qui mérite une visite pour ses décors exceptionnels et différents à chaque station. (photos interdites !!)
Vers midi, premier repas, nous découvrons la cuisine ousbeke et l’ordre des plats : salades variées, soupes, choix de viandes et légumes ou boulgour, dessert. L’ordre des mets dans un menu est toujours dans cet ordre là. Nous apprécions que l’eau et le thé vert ou noir soient toujours compris, de même que la vodka tous les soirs.
L’après midi, la visite de la vieille ville se fait sous la chaleur, nous sommes déjà ébloui par le bleu des coupoles,
des mosaïques en façades,
des minarets, médersas, mosquées…
Ouf, nous ne visitons pas les quelques 250, presque une par jour à la capitale. Le complexe Khast Iman, centre religieux très important, fondé au XVI siècle,
regroupe la mosquée du vendredi, la mosquée Tellia Cheik renferme des vestiges du coran du 7 ème siècle,
la médersa Barak Kan. Un tour au cœur du vieux Tashkent, les maisons en briques, en pisé, c'est très tranquille.
La ville moderne est propre,
avec de grandes avenues, de grandes places, de grands espaces verts, le marché est journalier, beaucoup de petits fromages ronds,
balais,
vêtements (calottes,
bottes, tissus...). Beaucoup de pains ronds appelés « non », il est chaud, croustillant, et fait l’objet de beaucoup de respect dans la société ouzbèke,
légumes, fruits (carottes jaunes, fraises, cerises…)
Voyage + manque de sommeil + chaleur + décalage horaire = fatigue pour tous. Une douche et un peu de repos avant de repartir au restaurant : ce soir au menu : crudités, soupe, Kebab de poulet et fruits + vodka. Pas besoin de berceuse ce soir !!!!
Tashkent / Ourgentch / Khiva
La nuit est courte, le levé est prévu à 4H30, le petit déjeuner à 5 h, nous partons pour Ourgentch , 2 h de vol dans un petit avion (environ 600 km). Un nouveau bus, tout neuf, le chauffeur Abdoulaziz et son aide, nous attendent. Direction Khiva, à une trentaine de km de là. La route est droite avec un couloir bus et une ligne électrique de chaque côté, en pleine campagne.
Nous voilà arrivé à l’hôtel, situé idéalement aux portes des remparts de la ville ancienne. Le cœur de cette ville musée, (environ 4000 personnes sur 50 000 au total) est entouré par des fortifications de plus de 2 km de long.
C’est la plus intacte mais aussi la plus reculée des villes de la route de la soie en Asie centrale. Nous partons à sa découverte en entrant par la porte ouest.
Le week-end des 8 et 9 mai, il y a le festival Echos des siècles culturel et musical à Khiva
et nous profitons des répétitions.
Après avoir payé quelques 1500 sums pour prendre des photos des sites (ce sera le cas dans tous les ensembles du circuit), la visite commence. Nous traversons le labyrinthe des ruelles d'Itchan Khala , classé Unesco depuis 1990 et découvrons une multitude de medersas (universités musulmanes), mausolées et mosquées, entre autre l'ensemble Mohammed Khan, le Kalta Minor, ou « minaret court », symbole de la ville de Khiva.
Il aurait du être le plus haut du monde musulman. la tour Ak-cheikh-Bobo, est l’édifice le plus ancien de Khiva avec à son sommet,
une plateforme et pour quelques sums une belle vue panoramique sur la ville, la Mosquée Juma et ses 213 colonnes de bois sculptées.
La liste est trop longue pour citer tous les noms. Les ruelles sont presque toutes remplies d’artisanat local ( tissu, foulards, tapis, poupées....)
et déjà quelques souvenirs entre autre ces beaux portes livres ou photos en orme ou en noyer, travaillés comme de la dentelle à la main.
Pour déjeuner, dans une maison traditionnelle, outre les habituelles salades et soupe, nous découvrons le plov (pilaf ) local avec des carottes jaunes et des cerises en dessert. Au menu de l'après midi, le Minaret Islam Khodja, le plus haut de la ville,
le Mausolée Pahlavon Mohammed, et le PalaisToshxouli.
En fin de journée un spectacle de danses Khorezmiennes (uniquement pour nous),
nous n’oublierons pas ce petit garçon plein de talent et d’avenir. Le repas du soir, après salades et soupe sera des pâtes à l’aneth, sauce yogourt. Promenade digestive en ville,
quelques monuments sont éclairés, que c’est beau !!!
Khiva Boukhara 500 km
La nuit est complète et réparatrice, nous partons pour Boukhara. La route est longue à travers les étendues désertiques du Kizil Kum .
Nous traversons puis longeons le célèbre fleuve Amou Daria. Le bus slalome entre les nids de poules, il y a de gros travaux pour la construction de l’autoroute de la soie, peu de circulation, essentiellement des camions turcs, Chinois, Russes…. de nombreux contrôles de sécurité également entre les régions. La route est droite, la végétation est basse, à pertes de vue, des dunes de sable aussi. Vers 14 h, un repas barbecue nous attend : en entrée Somsa aux oignons et brochettes d’agneau, un régal. Dans le désert, pour le WC il faudra se contenter de « la cabane au fond du jardin », dans la nature ou chez l'habitant.
Après le repas petite leçon de cuisine pour la cuisson des Somsas.
Nous voila reparti, traversons Gazli (découverte du gaz, extraction) avant d’arriver dans les plaines cotonnières irriguées au moyen des eaux des rivières qui alimentaient la mer d’Aral.
Nous stoppons et allons à la rencontre de femmes qui travaillent dans les champs de coton,
séances de photos,
sourires, quelques explications… Quel accueil. Beaucoup de mûriers également dans la région. Nous arrivons enfin à Boukhara, la ville musée. Ce soir nous dînons à l’hôtel avec des brochettes de bœuf.
Boukhara
C’est parti pour la découverte de cette cité et ses somptueux monuments classés Unesco depuis 1993. Le Mausolée Ismail Samani,
situé dans un parc, est l’édifice le plus ancien, la Source de Job
son nom provient du puit qu’il contient,
la Mosquée Bolo Khaouz et son superbe plafond.
petit montage de quelques photos du plafond.
L’Ark ou forteresse,
cette ancienne cité royale fut occupée sans interruption du 5 ème siècle à 1920 et
détruite par un incendie, offre une belle vue sur le Reghistan. La Place Poi Kalum ou « pied du grand»,
la plus belle place où se trouve 3 imposants monuments dont le minaret Kalon haut de 48m et une belle coupole bleue ornée du croissant de lune
.
Plusieurs médersas tapissées de faïences bleues,
la médersa Mir-i-Arab, cette médersa était une école coranique des plus prestigieuses.
La façade couverte de mosaïques est encadrée de tours puissantes
et un haut portail s’élève entre deux étages de loggias éclairant les chambres des étudiants.
Nous continuons la Mosquée Magoki Attari du XVI ème siècle, la Khanaka. En passant dans le marché,
nous pouvons assister à la démonstration du vêtement « parandja ». Le dîner, sur la place autour de l’étang, est sympathique et nous permet de déguster une spécialité qui s’appelle : Navrouz (nouvel an)
composé de patates tomates oignons tranches de bœuf et épices. La statue de Nasreddin Khodja, héros populaire connu dans tout le pays, imam qui se rendit célèbre pour sa sagesse et son sens aigu de la justice.
La médersa Nadir Divan Beghi
Le portail d’entrée est particulièrement intéressant.
C’est l’un des rares monuments musulmans à représenter des êtres vivants : on y voit des oiseaux fantastiques s’envoler vers le soleil
Une famille veut à tout prix nous avoir en photo et appelle un photographe !!!.
La promenade d’après dîner nous décevra un peu, les monuments ne sont pas éclairés, seule la place autour de l’étang est animée. Il fait nuit et nous croisons quelqu’un qui rentre sa vache en plein centre ville, au milieu du bazar !!!
Boukhara
C’est la fête nationale, vers 7 h du matin, la télé diffuse le reportage enregistré à Tashkent, quelques uns d’entre nous se verrons. En ville, nous assistons à quelques manifestations (danses locales)
les habitants sont venus habillés comme pour un mariage à cette cérémonie et tous peuvent apporter une fleur au monument aux morts
(ici c'est la mère des morts). A coté le livre des morts
Le programme continue à l’extérieur de la ville par la visite du palais de l’Emir (résidence d’été)
et sa décoration d’inspiration russe transformé en musée
de vêtements, calottes,
tentures murales !!!
Un des salons des appartements de l'émir
les extérieurs méritent aussi la visite
C'est par un labyrinthe de ruelles que nous arrivons au Tchor Minor (Mosquée des quatre Minarets).
Cette mosquée bijou, construite en 1807 ressemble à une chaise renversée c’est un édifice très surprenant.
Entrée avec son iwan
quelle beauté !
A midi, le restaurant est dans les ruelles de Boukhara, aucune indication, on se perd, on demande, enfin on arrive, presque à l’odeur de cuisine, la salle est superbe, c’est une copie conforme de celle vue dans le palais de l’Emir.
Nous dégustons des raviolis en entrée, ensuite des farcis (feuilles de vigne, poivrons, choux). L’après midi, tour en ville, achats, photos en terrasse d’un restaurant face aux minarets pour 3000 sums
Ce soir c’est repas spectacle, défilé de mode (robes traditionnelles)
et folklore
dans le caravansérail transformé en restaurant, c’est une très agréable soirée, il fait bon le soir (35° en moyenne en journée).
Boukhara / Yangikazgan
Après le petit déjeuner, nous partons pour le désert. En route, un arrêt au minaret de Vabkent datant du XII ème siècle, un rapide tour dans un marché pour un achat de tissu.
Nous avons du mal à trouver l’atelier de céramiques que nous allons visiter. Prochain arrêt à Nurata, position stratégique entre terre cultivée et steppe. Au sommet de la colline, les ruines de la citadelle d'Alexandre Le Grand, en bas la source sacrée, des centaines de poissons sacrés y nagent tranquillement. C'est un lieu de pèlerinage, et comme à chaque fois un accueil très chaleureux. Plusieurs contrôles de sécurité ou d’enregistrement du bus en cours de trajet, pour le repas chez l’habitant ce sera plov aux deux carottes et bœuf.
Il faut maintenant aller à Yangikazgan, à 1000 m d’altitude, la route est droite, déserte et ne semble pas monter. La végétation est toujours basse, sans arbres, seulement des poteaux électriques et des troupeaux. Nous laissons notre véhicule pour un bus typique et très ancien,
nous prenons une piste sableuse qui accède au petit campement de yourtes
ou nous devons passer la nuit. Après installation dans nos yourtes
nous faisons une petite excursion à dos de chameaux au milieu des dunes du désert.
L’orage menace, le repas sera un excellent Dimlama, au son de la musique traditionnelle du désert (guitare à 2 cordes), nous dansons. Dans la nuit, l’orage à éclaté, fort, certains ont eu le matelas trempé. Ce sera la seule pluie oui mais sous la yourte et dans le désert !!!
Yangikazgan / Samarcande
Petit déjeuner sous la tente, toilette « du chat », nous sommes prévenus, les sanitaires sont rustiques, à l’extérieur,
l’eau est froide. Petite ballade à pied pour observer les fleurs du désert, photos et
départ pour le lac Aidarkul,en reprenant le vieux bus pour la piste. Sur la route dans la steppe le bus zigzague pour éviter les tortues, s’arrête même pour les enlever,
puis tout près d’une maison, une femme veut nous offrir le thé,
le fromage, ils veulent nous voir, nous toucher, faire des photos.
Nous arrivons au lac, par une piste, baladons d’une colline à l’autre, on ne compte plus les tortues, avec qui nous organisons une course !!
des troupeaux de chevaux également ….
Un 4X4 nous a rejoint pour apporter le pique nique au bord du lac, un moment calme et rigolo, assis sur nos petits tabourets rouges et bleus. La récréation est finie, il faut quitter le désert .
L’après-midi, erreur de parcours, nous ne prenons pas la bonne route et ne verrons pas la gravure rupestre préhistorique, tant pis, nous poursuivons, la route toujours droite est habitée par les animaux, certains y dorment.
Et voila Samarcande, cette cité légendaire de la route de la soie, qui s’approche. Chic, l’hôtel est en plein centre ville. Repas buffet ce soir, spectacle son et lumière à 21 h sur le Reghistan, en français pour ¾ heure environ.
Un peu décevant et vieillot mais il nous a permis de découvrir ce lieu magique de nuit.
Samarcande
Un peu en bus, un peu à pied, c’est un grand jour. Riche en monuments historiques, Samarcande a été proclamée en 2001 seulement par l'Unesco carrefour de cultures et site du patrimoine mondial. Elle a été le carrefour des diverses routes de la soie.
La visite commence par le Reghistan, restauré mais splendide, c’est le complexe le plus grandiose d’Asie centrale.
Cet ensemble de majestueuses medersas légèrement penchées, sont couvertes de faïences et de mosaïques bleues.
C’est un site très impressionnant,
à l’ouest, la Medersa d'Ulug Beg était la plus grande université,
en face, la Medersa Chir-Dor et la Medersa Tilla-Kari (couverte d’or), au nord est la Mosquée Bibi· Khanym.
et toujours ces visages souriants, ces tenues colorées
Tout près, la visite du grand bazar est également un grand spectacle coloré. Le secteur des petits fromages ronds est bien achalandé, nous en emportons.
Pour déjeuner en ville, un plov de Samarcande s’impose. L’après midi, nous continuons par la nécropole de Chakh-i-Zinda
portail franchi, on se trouve dans une sorte de rue comportant quarante marches appelée “l’escalier du Paradis”. Cette rue nous dirige vers le tombeau de Koussam, tout au bout du chemin.
Le mausolée de Timur.
important lieu de pèlerinage, nécropole et cimetière, site très émouvant,
c’est une avenue de tombeaux, tous plus beaux les uns que les autres avec de riches façades de mosaïques ou de majoliques turquoises. Il faut rentrer mausolée, tombeau regarder le plafond, les murs .....
Pour terminer la journée, le tombeau de l’émir est le symbole de la ville, l’intérieur est somptueux.
Selon la coutume, nous comptons les escaliers en montant. Nous redescendons par le cimetière et nous ne devrons pas remonter 40 fois les 40 marches sur les genoux
Après dîner, nous retournons en ville en solo, tout près, la statue de l’émir, le tombeau est illuminé et splendide la nuit, c’est le seul monument éclairé.
Un conseil attention aux caniveaux de jour comme de nuit, il y a peu d'éclairage, ils sont profonds, nombreux et dangereux.
Samarcande / Chakhrisabz / Samarcande 300km
Aujourd’hui, excursion au départ de Samarcande pour Chakhrisabz, ville natale de Tamerlan. La roue est difficile, en travaux pour l'autoroute de la soie.
Sur la place où trône sa statut, il y a une grande manifestation, c’est la présentation des formations techniques pour les collégiens. Là encore accueil chaleureux, à, qui nous offre à manger, nous propose des photos …. Nous allons voir le palais blanc Ak Saraï, impressionnant par ses dimensions mais non restauré.
A gauche vue d'en bas à droite vue d'en haut !
Il n’en reste pas grand-chose sinon la tour d’entrée de 40 m de haut dont nous ferons l’ascension par l’intérieur (140 marches et belle vue pour quelques sums)
Il manquait quelques dômes bleus pour la collection alors continuation par la mosquée Km Gumbaz, seule mosquée dont la décoration est faite de papier mâché, le complexe funéraire .
dont la décoration est faite de papier mâché,
le complexe funéraire .
Nous prenons le repas raviolis chez l’habitant à 14 h. Ici nous sommes à 500 km de l’Afghanistan. Le retour se fait par le même itinéraire et en remplacement de la visite de l’observatoire (fermé pour travaux) nous visiterons la Medersa Hodja Achor.
Il est temps de rentrer à l’hôtel, ce soir dégustation de 10 vins locaux,
avant le repas avec d’autres raviolis, à l’hôtel.
Samarcande / Taschkent 300km
Au programme de la dernière matinée à Samarcande, visite du site archéologique Afrasiab,
le musée historique abrite de belles fresques découvertes sur le site,
la fabrique de tapis de soie,
et un arrêt rapide près de la nécropole
pour les derniers achats souvenirs et .............. une dernière coupole surmontée ...
Nous quittons Samarcande. Le macédonien Alexandre le grand le Mongol Gengis Khan furent ses conquérants et Tamerlan en fit une capitale dont les dômes audacieux et les mosaïques bleues nous ont éblouis.
C’est le départ pour Tashkent, nos chauffeurs ramènent du pain réputé de Samarcande dans leur famille. Et toujours ces routes droites, cette fois ce sont des voies rapides – autoroutes, les animaux entretiennent les bas-côtés. Nous arrivons à l’hôtel vers 18 h pour repartir rapidement au restaurant. C’est le dernier repas, la dernière vodka, bon anniversaire Rano, à ta santé, à ce beau voyage et ces 1600 km parcourus.
Tashkent / Lyon
Levé à 3 h du matin, le vol à 6 h. Arrivés à l’aéroport, les formalités d’enregistrements et les contrôles commencent, surprises, ils ne récupèrent pas les petits papiers donnés dans chaque hôtel, il faut remplir un autre imprimé….. Nous partons et arrivons avec du retard, à Istanbul encore moins de temps que prévu pour changer d’avion. Arrivés à Lyon, il y a foule à la douane, il manque deux valises, il manque aussi toutes celles du groupe à Paris et Nice. Nous les récupérons le mardi par Chronopost pour ce qui nous concerne.
En attendant, le tri des photos va commencer, dur, dur elles sont nombreuses !!!!
Remerciements :
A toute l’équipe de Sairam tourism, Aux chauffeurs et aide chauffeur, particulièrement à Abdoulaziz pour avoir évité les « nids de poules », les tortues, vaches, chèvres, moutons …..
Merci Rano, ton sourire, ta patience, tes qualités humaines nous ont accompagné et nous ont permis de découvrir et d’apprécier ton beau pays, à travers son histoire, son patrimoine architectural mais aussi par sa cuisine variée et typique à chaque région. Nous avons été touchés par l’accueil chaleureux et la générosité des Ousbecks, en ville, en campagne et dans le désert.
Merci à tous pour ces brèves et sympathiques rencontres, pour ces souvenirs et images inoubliables et cette impression de rentrer avec les yeux bleus.
Notre circuit en vert et jaune
Nos hôtels tout au long du circuit
Tashkent : Tashkent Palace
Khiva : Asia Khiva
Boukhara : Semurg
Samarcande : Afrociab
Yangikazgan : sous la yourte
RAPPEL HISTORIQUE
329 avant J-C : les armées d'Alexandre conquièrent la Bactriane et la Sogdiane.
712 : les Arabes conquièrent, islamisent et arabisent la Maverounnahr, Urgentch, Boukhara et Samarcande.
Fin du IXe siècle : le pouvoir local des Samanides correspond à une période de brillante renaissance.
1220 : Samarcande est prise par le grand conquérant mongol Gengis Khan. Régression des cultures sédentaires, parfois définitives. Recul de l'islam. Il légua ensuite le pays de Transoxiane (Ma wara'un-Nahr) à son deuxième fils, Tchagataï.
1360 : Amir Temour (Tamerlan) règne jusqu'en 1405 et conquiert un immense empire, qui rayonne durant le siècle des Timourides (XVe siècle).
XIXe siècle : Les troupes russes s'emparent de Tachkent puis de Samarcande et Khiva.
1865 : Tachkent devient la capitale administrative du Turkestan russe. Essor des relations commerciales entre les négociants russes et les Khanats d'Asie Centrale, induisant une nouvelle phase de développement socio-économique.
1924 : création de la République Socialiste Soviétique d'Ouzbékistan.
1991 : la désintégration de l'Union Soviétique ouvre la voie à l'indépendance de l'Ouzbékistan.
31 août 1991 : le Soviet Suprême d'Ouzbékistan proclame l'indépendance du pays sous la dictature du président Islam Karimov. Depuis la mort de ce dernier en 2016, Shavkat Mirziyoyev est président.
GEOGRAPHIE
L’Ouzbékistan est un pays continental n’ayant aucun débouché sur une mer ouverte. Les 4/5 du territoire sont couverts par une steppe semi-aride et par le désert. Le pays est traversé par deux fleuves essentiels à la survie du pays : l’Amou-Daria et le Syr-Daria, qui se jettent dans la mer d’Aral. Cette dernière, en partie à cause de l’irrigation des champs de coton, a perdu près de la moitié de sa superficie depuis les années soixante.
Entouré par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan et le Turkménistan
Population : 35 millions d'habitants (2021) Capitale Taschkent 2.7m h
Samarcande 400 000 h Boukhara 240 000 h Khiva 50 000 h
Monnaie : Sum 1000 sums = 0.50 €
CLIMAT
L'Ouzbékistan a un climat continental, avec des écarts de température journaliers très importants. La pluviométrie est faible, sauf sur les reliefs, où la pluie tombe essentiellement en mars avril et en septembre octobre. Les meilleures périodes pour voyager se situent donc d'avril à juin et de fin août à début novembre. L’été, la température peut être caniculaire.
GASTRONOMIE
Quelques spécialités :
le plov : c’est le plat national ouzbek, composé de riz sauté et de viande de mouton. Chaque région possède sa propre recette.
le chachlik : brochettes au mouton, au bœuf ou au poulet composées de morceaux de viande et de gras.
les laghmans : longues nouilles préparées en soupe ou sautées.
les manty : gros raviolis cuits à la vapeur et fourrés de viande et d'oignon.
Les kebabs brochettes de boulettes de viande rôtie
les chuchvara : raviolis fourrés de carottes ou de potiron.
Dimlama : ragoût de viande, de pommes de terre, d’oignons et de légumes braisés cuits lentement
Les fruits et légumes les plus consommés sont le chou, la vigne farcie, les tomates, poivrons et coings.
Tous ces plats sont généralement servis avec des nons (galettes de pain traditionnelles)
Le naan est un pain plat, fait de farine de blé et généralement sans levure, et de consommation courante.
Ces grandes galettes sont décorées en leur centre d'un motif propre à chaque artisan, avant d'être enfournées et collées aux parois du four.
Avec un petit tampon de bois clouté le boulanger imprime son cachet, une bien jolie façon de signer son pain. On peut les acheter aux coins des rues, souvent présentés dans des anciens landaus.
En Asie centrale, le pain est sacré et ne doit être jamais déposé par terre ou à l’envers sur la table.
Le thé, vert ou noir : la boisson traditionnelle de l’Ouzbékistan
La vodka : on la trouve partout (et on la consomme partout !!)
INFOS PRATIQUES
Formalités : visa obligatoire
Décalage horaire : + 4 heures en hiver et + 3 h en été
Téléphone : Ouzbékistan France : 8 10 + numéro du correspondant sans le 0.
Internet dans Cafés : 1000 à 2500 sums/h 0.50 à 1.25€/h
Vaccination : pas de vaccination obligatoire.
Courant électrique : 220 volts.
QUELQUES CHIFFRES
Superficie : 447 400 km²
Capitale : Tachkent (2,5 millions d'habitants)
Population : 31 millions d'habitants
Religions : Musulmans (88%, essentiellement sunnites), catholiques orthodoxes (9%)
Langues : L’ouzbek est la langue la plus répandue avec 75 % de la population la parlant, le russe est la langue maternelle de 14 % de la population, mais serait parlée par près de 50 % de la population.
Gouvernement : République Date d’indépendance : 1 septembre 1991 (URSS)