18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 07:14

Ceci est la première partie de l'article sur la Sardaigne
Aller retour au départ de Valence Drôme
3372 km dont 2170 km en Sardaigne

Par sa superficie d’environ 24 000 km2, la Sardaigne est la deuxième île de la Méditerranée (après la Sicile).1.6 millions d’habitants sur l’île dont 160 000 à la capitale Cagliari.

Elle s’étend à l’ouest de la péninsule italienne. Elle offre: une myriade de plages blanches,plus ou moins vastes, baignées par une mer bleue azur, limpide, magnifique, un intérieur des terres de beauté, très peu de sites antiques, une facilité d'accès , et une cuisine délicieuse.

Maquis boisé, lentisques, oliviers sauvages, bruyères, arbousiers, chênes verts, chênes lièges, châtaigneraies, vignes, figues de barbaries couvrent en grande partie l’arrière pays, et aussi de belles pinèdes sur le littoral.


Drapeau Sarde modèle non officiel ( bandeau sur les yeux, anneaux oreilles...: C'est en 1952 que l'emblème devient par décret, le symbole officiel de la Sardaigne. Et la Loi régionale du 15 avril 1999, a soulevé le bandeau sur le front des maures, pour des raisons diplomatiques.

 

Rappel : Nous pratiquons le camping car depuis plus de 30 ans et sommes plutôt adeptes des pays du sud : la Turquie 2 fois, la Grèce plus de 10 fois (visite d’une trentaine d’îles), mais aussi Irlande, Portugal, la république tchèque, Espagne, et après l’Albanie en 2007 (vous pouvez trouver tous les récits sur Internet), notre choix de cet été 2008 s’est porté sur l’Italie et plus précisément la Sardaigne.

Pour ce récit, il n’est pas question de faire un guide touristique, mais seulement donner des informations, des idées, quelques trucs … à d’autres campings caristes tentés par la Sardaigne.

En fin d'article : Notes personnelles et informations pratiques
Si vous désirez voir plus de photos sur Pise cliquer ici et vous pourrez voir un diaporama de Pise
Si vous désirez voir plus de photos sur la Sardaigne cliquer ici et vous pourrez voir un diaporama

 

Vous pouvez retrouver ce récit dans la revue L'essentiel du camping car n°4 de nov déc 2010

Samedi 9 août 2008

(26) – Col de l’Arche (04) 258 km

Il est 11h, le véhicule est chargé, il indique 42009 km au compteur, direction l’est de la Drôme, Barcelonnette et le col de l’Arche. Un petit détour avant le col par le vallon du Lauzanier (une dizaine de km A/R) pour donner à manger aux marmottes (fruits, légumes, pas de gâteaux)
Vers 17h15 au col (qui est (était ?) aussi la frontière) une petite laine se supporte, ce soir nous sortirons les duvets !!

Nuit calme (sauf quelques jeunes italiens qui fêtent sûrement des médailles au JO), pour nous, à entendre les résultats, nous sommes à l’eau !!

Col de l’Arche 1991 m

Dimanche 10 août 2008

Col de l’Arche (04) - Pise Italie 397km

Après une nuit fraîche, c'est phares allumés (obligatoire en Italie) que nous repartons du col de l’Arche vers 9 h, objectif de la journée : Pise.
A midi, nous mangeons à côté de Savona, vers Varazze. Quelques difficultés pour stationner, c’est dimanche et tout le monde est à la plage.
Nous sommes passés par Cunéo, Mondovi, Ceva.

L’après midi, nous longeons la côte très escarpée, de belles demeures dominent la mer.
Nous prendrons l’autoroute à Sestri Levante jusqu’à Pise Nord (de tunnel en tunnel), cherchons le parking CC (à prendre au carrefour du Leclerc) tenu par une association CC : 12 € pour 24 heures avec services.

Il est 18 h quand nous arrivons, nous décidons de manger tôt au camion et d’aller visiter la ville de nuit, nous sommes à 10 mm à pied de la place Del Duomo.
La place est très belle au coucher de soleil, petite déception, les bâtiments ne sont pas éclairés la nuit. Sur le parking, nos proches voisins sont des drômois !!! il y a aussi des moustiques !!.

Aire CC (12€) calme à moins de 10 minutes à pied de la tour et navette gratuite !!

GPS 43°43,730 N 10°23,7450 E

Lundi 11 août 2008

Pise Italie – Livourne 62km

Le matin, visite de la ville de Pise:
le cimetière, le baptistère, et la Cathédrale (photos ci-dessous dans cet ordre) pour 8 €/personne

Nous ne ferons pas l’ascension de la tour (15€/ personne, un peu cher). Nous poursuivrons par la place des Cavalieris, les quais, un tour des diverses églises et monuments.
Retour place des Duomos et parking CC.
Repas, plein d’eau et vidange effectués, nous partons pour Livourne vers 15 h après un petit arrêt pour quelques courses.
A l’arrivée sur le port de Livourne, nous croisons Bernard et Jacqueline (prévu seulement en fin de journée) avec qui nous devons faire la Sardaigne et avec qui nous avons déjà effectué de nombreux périples.
Petit repérage du port d’embarcation Livourne Maritima et recherche d’un coin pour dormir : finalement ce sera un parking derrière Décathlon et le grand palais des sports rond. Les moustiques nous rejoignent également. La nuit y sera calme … et courte

Nuit sur Parking à proximité Via Acquedotti et Via Delle Sorgenti GPS 43 33 558 – 10 20 535

Mardi 12 août 2008

Livourne – Sardaigne Isola del Gabbiani Plage Puddu 67km

Levé à 5 H 30, départ du bateau à 8 h pour Olbia,  avec la compagnie Moby Lines et le Aki Napoli.
Nous déjeunons sur le port en attendant l’embarquement. Le contrôle du billet électronique est OK, c’est super. La traversée est bonne, nous sortons du bateau à 16 h et  prenons la direction Nord d’Olbia vers Palau et le Capo d’Orso .
Nous avons décidé de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour visiter la Sardaigne.
(notre parcours en rouge sur la carte)
Pour le rocher de l’ours le parking nous en coûtera 3 €/H et l’entrée 2 €/personne. Une guide donne des explications tout en haut.
Sur conseils de cousins campings caristes et sachant qu’il est difficile de stationner sur la côte Smeralda,  nous nous dirigeons directement vers Isola del Gabbiani et la plage Puddu  derrière les dunes, pour passer la nuit.
Qu’il est agréable ce premier bain de mer sarde !!! Nous entendons à la radio, que des inondations ont eu lieu à  côté de chez nous. La nuit sera calme.

Isola del Gabbiani Parking en bordure des dunes de la  plage

 Mercredi 13 août 2008

Isola del Gabbiani Plage PudduCala Rossa 109km

Les nouvelles des inondations sont rassurantes, nous pouvons partir à Sta Teresa di Gallura et le capo Testa.
Une promenade dans le cap pour voir les rochers et les falaises puis retour à Santa Teresa pour quelques courses et ballade dans la ville et sa Torre Longosardo.
Nous prenons le repas de midi au parking bus sur lequel nous étions garés et en profitons pour faire le plein d’eau. Nous partons pour  la Costa Paradiso, une halte sur un parking CC à l’intérieur d’un complexe village vacances immense, désert à cette heure de l’après midi.
Nous cherchons un coin plus sympa pour le bain et la soirée, nous allons vers Isola Rossa,  plage et  parking  bondés, (les CC sont interdits comme souvent).
Alain et Bernard font un tour à pied et repèrent une plage toute proche, accessible par une piste. Nous y allons, après 5 km de bonne piste, nous  arrivons à la pointe cala Rossa Canneddi (à côté d’un VV) ;
Le cadre est splendide, pinède,  plage au milieu de rochers roses,  beaucoup plus calme.

Après 5km piste  Rossa Canneddi pinède bord de plage


 Jeudi 14 août 2008

Cala Rossa - Vallicciola 52km

La nuit a été reposante, nous voilà partis pour la montagne : Les étranges rochers de la vallée de la Luna à Aggius  puis  Tempio Pausania, capitale de la Gallura.

Nous verrons beaucoup de chênes lièges dans cette région.
Quelques courses au market Marcello de Tempio,  passage à l’office de tourisme, juste 2 places pour le repas de midi sur un  parking ombragé à côté d’une petite église. Il fait chaud mais nous visitons la ville : sa cathédrale, sa mairie, place….

Nous repérons une affiche pour la fête de la montagne de Vallicciola à 14 km de là (par une petite route à 10%, en épingles à cheveux).
Nous passons tout d’abord faire le plein d’eau (et de fraîcheur) à la source fontaine Rinaggiu et arrivons vers 16 h sur le parking CC, à 1086m d’altitude. Les fontaines ne manquent pas donc petite lessive avant d’aller à la fête.
Une chanteuse et un musicien animent la soirée au milieu de la forêt.  Il y a  aussi des vendeurs de produits locaux (miel d’eucalyptus ou amer,  tapis, nougats…).

Le repas sera servi vers 20-21 h : assiettes de pâtes Sardes cuitent avec de l’agneau et avec beaucoup de fromage (le tout à volonté) + vin (du coin !!!)+ eau + pain =  5 € !. Nous apprécions notre première liqueur de Myrte (2€).
C’est un  repas très convivial avec les gens du pays, nous sommes sûrement les seuls touristes, les tables sont installées sous les arbres (entre autre des séquoias).
Le myrte ayant fait son effet, nous allons dormir à la fraîche et au calme, mais attention demain la fête recommence et toute la journée alors il ne  faut pas se faire bloquer.

Fête de la montagne Parking Aire CC Vallicciola


Vendredi 15 août 2008

Vallicciola – Ploaghe 110km

Nous sommes réveillés tôt, la fête continue (messe en plus) et les gens viennent passer la journée.
Avant de redescendre, nous allons jusqu’au bout de cette petite route tout près du Monte Limbara (1359 m d’altitude). Nous repartons en direction d’Oschiri (le lac del Coghinas), puis Ozieri, la ville et sa cathédrale.
Le repas sera pris sur la place à l’ombre, avant de repartir pour Ardara, son église romane, sombre, en basalte.
Puis  la majestueuse église romane, (peut-être la plus célèbre de Sardaigne) Santissima Trinita di Saccargia, ( ou Ste trinité de la vache tachetée),  à environ 10 km de Sassari (entrée = 1.50 €). (photos à gauche et ci-dessous)
En passant à Ploaghe, la fête se prépare : c’est le 6 ème gala de folklore international de Salvatore Manca.
Les gens du village nous donnent le programme et nous y invitent : messe à 17 h, procession à 18H30 avec les groupes folkloriques de Sardaigne, Philippines, Serbie, Argentine, Yakutie (république de Russie) et Mexique.
Nous cherchions un Nuraghe et ne le trouvant pas, nous décidons de rester à cette fête. Nous repérons un endroit pour dormir (à côté du grand cimetière). Nous mangeons des spécialités sardes dans un resto sur la place St Pietro.

Après la messe, la procession, le repas, nous assistons à un spectacle de très grande qualité avec des groupes folkloriques exceptionnels.


Le spectacle gratuit démarrera à 22 heures et se terminera vers 2 h du matin mais le plus dur était de rester debout pendant 4 h !!!




Photos ci-dessus lors de la procession
Nuit après la fête, parking à coté du cimetière 

Samedi 16 août 2008

Ploaghe – Casteldoria 70km

La nuit a été très courte mais calme, nous partons pour Castelsardo via Nulvi, nous trouvons de l’eau sur la petite route. Nous sommes à Castelsardo un peu avant midi, garés sur le parking CC (avec vue sur le castello) nous en profitons pour préparer la traditionnelle ratatouille.
L’après midi, visite de la citadelle médiévale dressée sur un éperon volcanique, le musée dédié à la vannerie, les terrasses qui permettent d’admirer le beau paysage marin, (2€/personne), les cathédrales, églises, les ruelles …) il y a ici un grand supermarché d’artisanat Sarde avec un grand choix de tapis sardes, articles en chêne-liège, bijoux en corail, paniers, poteries….


Le parking CC est agréable mais sûrement bruyant la nuit et nous décidons d’aller dormir à Santa Maria Coghinas et les thermes de Casteldoria.
En route, nous passons devant un beau Nuraghe.
Un nuraghe est une construction conique formée d’énormes pierres réparties en cercles. Ce genre de construction a fait son apparition en Sardaigne à l’age de bronze, vers 1600 av JC  environ. Il est difficile d’en cerner la fonction précise, d’autant qu’il en existe en différents endroits, aussi bien en plaine que sur le sommet des collines, et de différentes dimensions.
Ceux qui sont situés au sommet des collines étaient de simples tours de guet et d’observation, tandis que les grands constitués de plusieurs tours reliées par un mur, telle une forteresse, autour d’une cour et d’une sorte de donjon central, avaient des fonctions différentes mais toujours au centre de la vie de la communauté. Par la suite ils continuent à être utilisés, souvent comme lieux de culte. Quelques 7 000 exemplaires subsistent encore.

Ne voulant pas rester sur le parking goudronné des thermes, nous cherchons  (avec quelques difficultés) l'entrée de la piste qui mène de l'autre côté de la rivière.  Ils sont dans un cadre magnifique, à côté d’une belle passerelle en bois, l’eau sort à 70° ou 90°. Nous passerons une nuit complète fraîche et calme, sous les eucalyptus avec 2 ou 3 autres CC. C’est une station thermale inexploitée et qui n’a  jamais servie en raison de rivalités financières entre communes.

Bord rivière, face thermes GPS 40 54 095 – 08 53 587

 Dimanche 17 août 2008

Casteldoria – Stintino 107km

Un  bain  dans l’eau chaude s’impose  avant le départ, profitons-en, il n’y a personne. A nous de choisir la bonne température dans la rivière. Nous voilà partis pour le capo Del Falcone en passant devant le rocher de l’éléphant puis à Porto Torres et ses immenses raffineries de pétrole, puis Stintino. Au capo, beaucoup de monde, impossible de se garer, tout est privé, payant, nous ne ferons qu’apercevoir sa tour, …. Nous prenons l’habitude !!!!

Nous revenons manger sur la route panoramique en bord de mer puis nous souhaitons aller sur la plage des Salines. Elle est bondée (WE du 15 août) .
Juste en face, nous repérons une piste d’ 1,1 km qui mène à la plage  Coscia Di Donna. Ici c’est le calme complet, nous seront 3 CC pour la nuit, le farniente, le bain, et plein de poissons dans les rochers. Comme dab, nous ne savons pas si nous avons le droit de  rester mais nous le prenons !!!

Stintino Après 1km de piste Bord de plage en face Salines GPS 40 54 007 – 08 13 245

 
Lundi 18 août 2008

Stintino – Torre Poglina 104km

Bain matinal avant le départ pour Argentiera et ses mines d’argent. Les anciens bâtiments miniers, en bois ou en pierres sont des ruines.
Nous prendrons la direction du capo Caccia, après courses et le repas de midi au bord de la route en corniche.        La vue est ***, nous dominons la mer et Alghero .
L’après midi, nous descendrons les 656 marches de l’escalier (appelé aussi escalier du chevreuil),  qui mène à  la grotte de Neptune (entrée 10 €)
entourée des somptueuses falaises du site naturel de Capo Caccia.
L’escalier est  à flan de rocher, il est possible d’y aller également en bateau.
Nous sommes très nombreux pour la visite de la grotte, le guide s’énerve après un groupe de français.
Nous revenons au CC après avoir remonté les 656 marches, sous la chaleur, pas de regret, le site est superbe.
Nous partons ensuite sur Alghero, la plus espagnole des villes sardes, réputée pour la fabrication de bijoux en corail. Nous trouvons un grand parking gratuit à l’entrée de la ville, à 5 mm des remparts et de la ville historique, en face le port.

Nous parcourons  les ruelles de la vieille ville et prenons un quart d’heure d’Internet pour donner des nouvelles (1.20 € les 15 mm) les plages sont bondées, pour changer, nous viendrons dormir  sur celle de Poglina.
Le parking est payant de 8 h à 20 h et gratuit la nuit, cela fera 1.50 € par camper car nous arrivons avant la fermeture, il y a une douche  à côté.

Torre Poglina Bord de plage Poglina

Mardi 19 août 2008

Torre Poglina – Putzu Idu 151km

A 8 h nous partons sur un parking proche non payant pour le petit déjeuner puis direction le sud et Bosa que nous ne visitons pas, ce que nous regretterons plus tard. La route côtière en corniche nous offre des paysages grandioses et des couleurs magnifiques.
Nous sommes à la recherche d’eau, nous trouvons une fontaine en bord de route : celle-ci s’appelle la fontaine F Su Saltu Es Alba. Un italien sympa nous aide, ce qui nous réconcilie un peu avec eux car la veille, à plusieurs reprises, nous avions entendu plusieurs remarques assez méchantes sur les français, Bernard s’en rappelle encore !!!
Nous mangeons à midi sur une place ombragée par des oliviers à Cuglieri. Nous passons par San Leonar di Siete Fuente (connu par ses 7 fontaines d’eaux diurétique) il y a un grand parking calme et ombragé, il est possible d’y dormir. Ensuite nous visiterons Santu Lussurgiu, ses ruelles, ses maisons aux façades colorées avant de revenir sur la côte à St Archittu et Santa Caterina par Narbolia.
Nous irons voir les arches (ou grand pont naturel) façonnées par la mer et passerons la nuit au capo Mannu (parking CC) vers Putzu Idu.
Le resto ne nous inspire pas, nous regarderons les grandes falaises et passerons une nuit calme, personne pour faire payer pour une fois …sûrement gratuit la nuit mais nous sommes là avant !!!!

Putzu Idu Capo Mannu Vers pointe Sa Marigosa

Mercredi 20 août 2008

Putzu Idu – Punta Is Aretas 24km

Nous languissons de voir la plage d’Is Arutas qu’il ne faut pas rater. Cette plage est entièrement composée de minuscules grains de quartz translucides  (photo ci-dessous).
Nous confirmons, c’est magnifique, cela mérite d’y rester un peu, une impression de tropiques. Nous décidons d’y passer la journée (pour 6 €) Un bain le matin avant la foule dans une mer piscine. Nous nous faisons méchamment gronder par la police pour avoir sorti les chaises et auvents (menace de 60 € d’amende tout de même), les italiens eux avaient le droit !!!!
Préparation du repas, sieste et bain à nouveau, douches sur la plage, toilettes sur le parking, ouf, je peux enfin me laver les cheveux !!!! Certains comprendront.
Nous resterons là pour la nuit pour 4 € supplémentaires.

Punta Is Aretas Bord de plage

Jeudi 21 août 2008

Punta Is Aretas – Fluminimaggiore 153km

La nuit a été calme, nous voila partis pour Oristano et les courses au supermarché Porta Nuova à l’entrée de la ville.
Nous passons par Arborea, ses forêts d’Eucalyptus, Terralba. A Guspini nous prenons la direction de Montevecchio et ses mines. Nous arrivons vers 13 h pour manger à Colonia Marina Funtanazza à l’ombre de cyprès à proximité d’une jolie petite plage pour le bain.
Malgré les panneaux , le parking est gratuit et calme, de grands bâtiments sont abandonnés, nous apprenons qu’ils servaient aux colonies des enfants des mineurs. Les mines étant fermées depuis les années 60, les colonies le sont aussi. Endroit sympa, possibilité d’y dormir, mais il est tôt et voulons aller à Piscinas voir les dunes et la plage.
Nous voila embarqués sur la piste, traversons les rivières, longeons les dunes plus ou moins couvertes de maquis et assez hautes (interdit d’y aller dessus). A l’arrivée, plage bondée, parking payant interdit pour la nuit ???
On nous renvoie à 1 km à l’intérieur. Nous irons finalement au village de Fluminimaggiore faire le plein d’eau à la source, manger à la pizzeria d’à côté, très sympa et rapidement servi avant d’aller dormir sous la pinède devant le cimetière. L’accueil à l’office de tourisme est également très sympa.

Fluminimaggiore sous la pinède à côte du cimetière au dessus du stade


Vendredi 22 août 2008

Fluminimaggiore – Capo Pecora 15km

Nuit calme, normal à côté des cimetières, nous repassons par la source Su Delegau puis, sur conseils de nos collègues de rando B & M, direction le Capo Pecora ou nous attend un grand parking gratuit en bord de mer (çà existe) C’est calme pour le repas de midi, le bain, la sieste, les cartes postales à écrire …………
Capo Pecora Pointe en bord de mer

Samedi 23 août 2008

Capo Pecora – Torre Cannai /San Antioco 118km

Nous repartons en direction de Buggeru, ville minière autrefois, aujourd’hui station balnéaire. Voici plus de 4500 ans, les habitants de cette région ont commencé à extraire et à fondre des métaux : cuivre, plomb, fer, zinc, argent, Ces gisements ont fait de la Sardaigne le premier et le plus grand bassin minier d’Italie. A ce jour, la plupart des mines sont fermées, il ne reste que les ruines des bâtiments.

Nous n’avons qu’entraperçu son rocher célèbre et allons voir le Pan di Zucchero, rocher de 132 m de haut qui jaillit de la mer. En route nous admirons les belles plages de sable comme Cala Domestica.
A Buggeru et Masua (Porto Flavia), l’association des mineurs sardes propose une visite guidée par des anciens du métier. Equipés de casque et lampe, nous ferons le parcours très intéressant du tunnel/musée de Porto Flavia, face au pain de sucre (entrée 8 € pour une visite d’1 h ½ en italien seulement).

Notre groupe est parti à 12 h et le temps de revenir au CC, nous mangeons à 14 h.
Cap au sud en passant par Nebida (encore des bâtiments de mines désaffectés) et San Antioco.
L’île est reliée à la Sardaigne par une route
A Calasetta, impossible de s’arrêter, les rues sont étroites et nous avons une adresse pour le Capo Sperone.
Nous passerons la nuit au parking CC Torre Cannai (pour 10 € avec services) lessives et bonne douche, le vent souffle fort et la montagne brûle depuis 2 jours.
Le détour par cette île ne vaut pas vraiment le coup, à notre avis.

Torre Cannai Nuit sur parking CC en bord de plage Coaquaddus

Dimanche 24 août 2008

Torre Cannai /San Antioco – Capo di Pula 123km

Tout propre, nous nous dirigeons vers Porto Pino. Courses au market à San Antioco, nous passons à Porto Botte et empruntons la route en terre au milieu des étangs pour arriver au parking payant (7 € la journée et possibilité nuit) à côté des dunes et de la plage de sable blanc, repas et sieste mais grand vent.
Nous reprendrons la route en direction de Cagliari par la route côtière. La route du capo Malfatano est très belle, le Capo Sportivendo pas mal non plus.
Nous ferons le plein d’eau au cimetière de Domus de Maria et sur conseils de camping caristes allemands, nous irons dormir au Capo di Pula (suivre Nora) sous les palmiers. C’est beau, gratuit la nuit.
En prime, nous avons droit à un baptême car l’église est toute proche.

Capo di Pula Sous des palmiers en bord de plage


Lundi 25 août 2008

Capo di Pula – Cala de Sinzias 117km

Nuit calme sous les palmiers, achat de pecorino à un berger, nous partons pour Cagliari par la route côtière, en traversant la grande zone artisanale, les étangs, de nombreux flamands roses, un petit air de Camargue. Le grand parking près du port nous tend les bras (3 € jusqu’à 13 h puis gratuit de 13 à 15 h) il est bien situé pour effectuer la visite de la capitale qui compte environ 160 000 habitants. Un arrêt à l’office de tourisme juste à côté de la gare (infos en français).

Le plan sous les yeux, nous parcourons la ville : l’imposant Hôtel de ville, (Galleria Comunale d’Arte), le quartier médiéval du Castello et son belvédère de Santa Croce, les tours de l'Éléphant et de Saint-Pancrace, le musée archéologique (fermés le lundi), puis la cathédrale du XIIe s.
Promenade vers Terrazza Umberto où l'on peut admirer le panorama sur la ville basse, le port, la lagune et la pinède.

Petites courses en ville en passant par les ruelles, Internet pour 80 centimes (3 €/heure).

Nous prenons le repas de midi à la cafétéria au 6 ème étage d’un immeuble au dessus des arcades, face au port : pizza + salade pour 9 € pour 2 personnes, rien à dire, propre et bon choix.
L’après midi nous quittons la capitale par la côte : belles plages de sable blanc, eaux turquoises mais toujours bondées.
Un arrêt à Solanas pour un bain, la plage est moins chargé, gratuite. Possibilité d’y dormir mais nous décidons de poursuivre sur Villasinius et le capo Carbonara.

Le parking conseillé est toujours là mais les panneaux d’interdictions aux CC sont encore plus nombreux qu’ailleurs et nous n’osons pas prendre de risque. Un coup d’œil à la lagune magnifique mais il y a encore plus de monde, elle était plus jolie d’en haut.
Nous souhaitons aller vers la Punta Molentis, nous ratons la direction, prenons la route intérieure et arrivons à la cala de Sinzias.
Le rêve enfin, presque seul, belle plage de sable blanc, tranquille, petit resto sur la plage sympa qui nous rappelle la Grèce (calmars et spaghettis).Supplément gratuit, l’autorisation de rester pour dormir sur le parking.

Photo ci-dessus de g à d Hélène Alain Bernard et Jacqueline
Cala de Sinzias Bord de plage

pour la suite voir le deuxième article sur la Sardaigne cliquer ici

Si vous désirez voir plus de photos sur Pise cliquer sur la photo ci-dessous

Vous pouvez retrouver ce récit dans la revue L'essentiel du camping car n°4 de nov déc 2010


Si vous désirez voir plus de photos sur la Sardaigne cliquer sur le lien ci-dessous et vous pourrez voir un diaporama

https://get.google.com/albumarchive/114497276624487536655/album/AF1QipPRNHBm7liBN5zKtmLWZPj0Ch9qCKEYFje2zrtG
 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 10:52

CUSCO / MACHU PICCHU / CUSCO 

Départ de Cusco 3350m à 6h30 pour une journée consacrée au site du Machu Picchu. (Qui signifie vieille montagne) 130 km en car (1h40), ensuite encore 1h40 de train pour un trajet à travers le plateau d'Anta et la belle vallée d'Urubamba.
Arrivée à la gare du village d'Aguas Calientes 2060m  ou nous prenons un minibus navette qui grimpe une route escarpée en épingles à cheveux jusqu'à l'entrée des ruines à 2 400m d'altitude sur le versant tropical des Andes.

Sur la droite photo de la piste partant vers le Machu Pichu

Nous apercevons l'incroyable silhouette du Huayna Pichu (jeune pic), la montagne pyramidale reproduite dans toutes les brochures. Elle est d'une beauté à couper le souffle. Le nom du Machu Pichu (vieux pic), la montagne voisine a été donné à la forteresse au début du siècle.

Un sentier et des escaliers nous emmènent sur le haut du site  (Comme il est conseillé de le faire), et là le mot EXTRAORDINAIRE, le rêve accompli …. Et presque les larmes aux yeux . Nous sommes pris par l'atmosphère grandiose et mystérieuse du site.

On ne se lasse pas d'admirer. Ensuite, nous visitons le site avec un guide pendant presque 3 heures : très intéressant. Puis quartier libre ; nous en profitons pour remonter tout en haut et admirer encore et encore cet endroit extraordinaire.

Le Machu Picchu, merveille mondiale (qui a la particularité d'avoir 2 inscriptions au patrimoine de l'UNESCO), c'est le plus grand attrait touristique du Pérou.
Cette citadelle sur les nuages démontre la sagesse de la culture Inca qui a construit toute  une ville avec pour base de pierres gigantesques dans un endroit très difficile à accéder. (ci-dessous on devine l'arrivée sentier)

Bien que les Incas ne connaissaient pas la roue et qu'il n'y a pas de traces de carrières à des kilomètres à la ronde, on se demande encore comment ils ont pu transporter ces pierres de plusieurs tonnes.

Le Macchu Picchu est composé de deux grands secteurs : l’un agricole, formé principalement par des plates-formes et des enceintes d'emmagasinage d'aliments, et l’autre urbaine, marquée essentiellement par la zone sacrée, avec des temples, des places et des mausolées travaillés avec un très haut niveau de finition.

Ci-dessus partie urbaine, marquée essentiellement par la zone sacrée, avec des temples, des places et des mausolées travaillés avec un très haut niveau de finition et ci-dessous temple avec la caractéristique de l'inclinaison des murs et la forme en trapèze des fenêtres

Fontaine sous le Temple du soleil 

Instrument situé dans le Temple du Soleil, utilisé comme Intihuatán et pour l'orientation topographique. 

A droite partie agricole, formé principalement par des plates-formes et des enceintes d'emmagasinage d'aliments
Au terme de la visite guidée nous aurons le plaisir de retourner au sommet de la cité pour profiter,

admirer calmement,

sereinement ce site grandiose ou l’on ne peut rester indifférent devant cette œuvre humaine.

 

Après la visite de la cité Inca intacte et si longtemps oubliée, sur le flanc du "Vieux Pic", le Machu Picchu,

nous descendons en navette sur Aguas Calientes pour y déjeuner dans l’après midi .

gare de Aguas Calientes

Le retour se déroule comme prévu, train + bus et arrivée à l’hôtel vers 21H45, un peu crevés mais heureux !  le soleil et pas une goutte d’eau pour la journée, un vol de 2 condors sur le Machu Pichu en cours de visite en prime, ce qui est très inhabituel !!!!
vol du condor

CUSCO 
Ce matin, visite de la ville: le couvent de Santo Domingo, qui s'élève sur l'emplacement de l'un des plus beaux lieux de l'Empire Inca, le Coricancha ou Inticancha, le "Temple du Soleil", dont subsistent miraculeusement conservés plusieurs bâtiments d'une authentique beauté retrouvés grâce au dernier
tremblement de terre de 1950.

                                                                                                                                                         

Les temples incas étaient recouvert de plaque en or et notamment le temple du soleil à Cusco.
Nous avons de la chance, sur la place aujourd'hui il y a une procession. 

Des personnes pieuses de toutes les paroisses de Cusco viennent porter leur saint ou la vierge, pour les festivités du Corpus Christi. 

Notre promenade dans les rues  de Cuzco nous permet d'admirer les nombreux balcons en bois et nous emmènera bien sûr vers la pierre à 12 angles.

 De par son mélange des styles incas et coloniaux, Cuzco est une superbe et agréable ville .

Nous étions  toujours en admiration pour les murs incas aux pierres si finement ajustées, et qui ont su résister aux conquistadores, au temps, et aux tremblements de terre.

La Cathédrale, la Plaza de Armas d'une singulière beauté, qui fut la place sacrée de la capitale Inca
cette vaste place rectangulaire est bordée d'églises,

d'anciennes résidences avec balcons, des boutiques, des restaurants, des arcades. 

Aujourd’hui il y a un défilé de groupes de différentes provinces à l’occasion de la fête de la pomme de terre : danses, musique, costumes…

Nous déjeunons dans un restaurant aux premières loges  pour le défilé, au menu entre autre de l'alpaga,

L'après midi est libre mais  une grande partie du groupe ira visiter une fabrique d'argent et d'or.

Après les achats, nous consacrerons le reste du temps à flâner dans cette belle ville de Cusco, à refaire les ruelles. Nous irons jusqu'au belvédère qui domine la ville, ainsi qu'au marché bien sûr.
la soirée et le repas du soir se passe à l'hôtel.

Il faut faire les valises pour quitter la montagne.

CUSCO. LIMA.   

Ce matin direction l'aéroport pour prendre un vol (Chilien sur un vol intérieur au Pérou !) vers Lima.

Nous déjeunons au restaurant, l'après-midi sera consacrée à la visite du musée de l'Or. Il s'agit d'une superbe collection privée d'orfèvrerie pré hispanique. nombreux objets en or, en alliage de cuivre et d'argent : colliers, bracelets, bagues, diadèmes, couteaux, statuettes, Il existe également une collection très importantes d'armes et d'uniformes .

Quelques courses dans les galeries marchandes pour terminer la journée, mais attention, va- t on pouvoir fermer les valises ??? 
Le soir nous dînons dans un restaurant avec vue sur le Pacifique, la classe !!!!!

LIMA + Espagne + France 

Le matin, visite de Lima ville coloniale: la Place d'armes aux proportions imposantes, avec ses balcons en bois, ses arcades à l'ancienne, sa verdure et sa fontaine centrale.

Elle est bordée, sur 3 côtés, par trois des principaux édifices du pouvoir péruvien :

L’hôtel de ville, le Palais du gouvernement, splendide bâtiment blanc pseudo-colonial ou nous pouvons assister à la petite relève de la garde, et le Palais de l'Archevêché.

La Cathédrale de Lima :concue entre 1625 et 1649  elle fut reconstruite après le séîsme de 1746. Elle contient entre autre, le tombeau de Francisco Pizarro (fondateur de Lima) L'intérieur : les colonnes sont en bois et non en pierres.

Cette particularité a permis à la cathédrale de résister aux tremblements de terres très fréquents.

Intérieur de la cathédrale construite en bois
Continuation par la visite à l'église de San Francisco, son couvent, sa bibliothèque  (de magnifiques livres dépérissent faute d'argent) et ses catacombes.

C'est un véritable joyau architectural de Lima, il vaut le détour pour son cloître aux  superbes céramiques sévillanes, des plafonds mauresques et trois séries de catacombes (plus de 70 000 sépultures)
Un petit tour près de l'ancienne gare, la plaza San martin, ainsi qu'au vieux bistrot des années 30 pour y déguster une dernière chicha terminera cette visite.

Après presque 3000 km parcourus en bus, 3 vols intérieurs + le vol à Nazca,  le train pour Machu, les bateaux pour les iles et le lac, c'est déjà le repas d'adieu au restaurant à Lima, une petite salle rien que pour nous, un beau cadre, dernier bon repas, dernier pisco !!!!  il faut se séparer, du groupe,  du Pérou, de la Bolivie, dur dur mais convivial, nous y remercions particulièrement Martha.
L'après - midi  transfert à l'aéroport, formalités d'enregistrement et embarquement pour un envol à 20h (locale) à destination de Madrid.

Espagne FRANCE. 

Arrivée à 14h25 (locale) à Madrid et à 19h40 à Lyon , tous les horaires sont respectés.

NOTES PERSONNELLES

Nos remerciements vont à l'ensemble de l'équipe de Solmartour : les guides : Félix - Félipe - Esteban -  Joseph ...pour ne citer que les principaux, et les chauffeurs,  que nous avons eu tout au long de notre parcours.

Un grand merci à Martha  notre sympathique  guide-accompagnatrice.
Vos qualités humaines, professionnelles, votre parfaite organisation, votre passion pour vos pays, ont permis que notre rêve se transforme en un voyage magnifique et très réussi. 

De part la grande variété de ses paysages, son peuple aux traditions millénaires et ses énigmatiques civilisations Inca et précolombiennes, le Pérou est une destination passionnante d'Amérique du sud.
Bien sûr, tout le monde ou presque a entendu parler de Cuzco -la cité des Incas- du Machu picchu -la cité perdue- les lignes de Nazca (seulement visibles du ciel), le lac Titicaca et tant d'autres sites dont la simple évocation du nom nous renvoie vers nos rêves d'enfants ... ou d'adulte fasciné par le mystère qui entoure encore et certainement pour longtemps ces civilisations disparues.
Disparues !? pas vraiment ! pas encore du moins. Le peuple issu de ces civilisations est toujours présent avec ses traditions, sa langue, sa gentillesse, et en donne un témoignage vivant et quotidien ...
Ce site a pour but de vous faire découvrir ou mieux connaître ce merveilleux pays qu'est le Pérou et vous donner envie d’aller à la rencontre de sa population sans qui le Pérou ne serait pas tout à fait le Pérou.

Pour notre part, nous en revenons la tête pleine de bons et beaux souvenirs.
Le cercle de connaissances des pays, des hommes s’est agrandi comme celui des amis avec qui nous avons partagé ces journées intensives de découverte de ces contrées d’Amérique du sud

INFORMATIONS PRATIQUES

Formalités: Pas de visa, pour un séjour inférieur à un mois, pour les français. passeport en cours de validité, valable encore 6 mois, est exigé.
Monnaie: 
le Nuevo Sol, de nombreux établissements, acceptent le paiement en dollars et quelques uns en euros.
Horaires: En été: Sept heures de décalage,il est 7 heures du matin en France, quand il est minuit au Pérou
Langue: Espagnol,
Internet: Nombreux cyber cafés, pas cher
Nous avons toujours bu de l'eau en bouteille, mais nous nous lavions les dents avec l'eau du robinet. Nous avons mangé de nombreux fruits à peau délicieux, sans problème.

 

Lectures :

Chaveta   l'arche d'or des incas             Jéromine Pasteur

Selva sauvage                                                  "             "

Et sur les rives de ma vie                               "             "

L'enfant qui rêvait le monde                           "             "

Ashaninkas

20 ans au coeur de l'Amazonie                     "             "

La fabuleuse découverte de la cité perdue des incas            Hiram Bingham

Déserts d'altitude "Du Chili au Machu Picchu 8 mois à pied sur la cordillère des Andes" Sarah Marquis

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 13:19

Beautés des Andes est le nom de notre circuit au  Pérou et en  Bolivie qui forment une mosaïque étourdissante à vous couper  le souffle ( surtout à plus  de 4000mètres !!)  avec des richesses culturelles, humaines et des paysages extraordinaires.

Petites informations générales 
SUPERFICIE TOTALE                           POPULATION

    1.285.218 km carrés.                              27 millions d’habitants dont 9 millions à Lima

FRANCE PEROU  LIMA 

2h du matin ! C’est le jour J, nous partons direction Lyon St Exupéry, pour un vol vers: Madrid (1H50 de vol)  ensuite c’est vers Lima (environ 11 h50) la capitale du Pérou.
Arrivée à Lima, en fin d’après midi (avec le décalage horaire de -7h) nous filons à notre hôtel dans le quartier Miraflores. Nous sommes accueillis par Martha de l’agence Solmartour et dégustons notre premier apéritif local et national : le pisco 

LIMA / PACHACAMAC / LIMA

Parmi les premiers levés (le décalage aidant), nous effectuons une petite ballade pour voir le Pacifique qui est à 10 minutes de l’hôtel. La ville de Lima est sur un plateau à une soixantaine de mètres au dessus du niveau de l’océan et ne pourrons pas toucher l’eau (pas d’accès piéton à cet endroit à cause des falaises).

Notre première surprise  est que la ville est envahie par la brume la majeure partie de l’année. Le soleil à du mal à percer, le ciel est constamment gris, c’est un peu triste, même s’il n’y pleut pratiquement jamais. Notre première visite est pour le site de Pachacamac.

Visite des ruines de ce centre religieux le plus important à son époque, situé à 18km au sud de Lima, sur la côte du Pacifique. Les ruines du sanctuaire sont composées d'environ 15 pyramides à degrés construites en adobe.

Ce matériau, constitué de paille et d'argile est peu coûteux et abondant et jouit d'une très grande popularité au pays, depuis des siècles. De plus, les maisons d'adobe sont simples à construire (aucune spécialisation requise) et sont à l'épreuve du feu. Cependant, l'adobe ne résiste pas aux secousses telluriques. 

Pour midi, nous rejoignons  la Finca Casa Bianca, une grande ferme écologique. Là, nos très sympathiques hôtes Carmen et Ulysse nous démontrerons tout leur combat pour les produits bio et  l’écologie ; nous y découvrons les élevages de cochons d’inde (un plat national).

Notre déjeuner de spécialités locales préparées à la ferme, cuisson par des pierres dans la terre

entre des feuilles de bananiers nous permet de goûter aux patates douces (4 ou 5 parmi les mille

qui existent), aux racines, au cochon d’inde, du chicharon (peau de porc grillée).

Les cobayes consommés au Pérou sont d'une variété particulière appelée Cuy, déformation du mot cuijes ce qui nous a valu le plaisir de tous les jeux de mots possibles !!!!  A notre retour à Lima nous visitons le marché artisanal ou l’on peut trouver des produits divers tels que céramiques, lainages, tissus, couvertures, sacs, bijoux en or et en argent, pour l’instant pas question de se charger, nous aurons l’occasion de faire des achats lors de notre circuit dans des lieux encore plus typiques.
LIMA / PARACAS / ILES BALLESTAS / NAZCA (444km)

Tôt le matin 4h, nous prenons la route Panaméricaine, bordée de belles dunes de sable et qui longe la côte du Pacifique.  Nous découvrons également les nombreux élevages de poulets tout au long de la route. A Paracas, un petit bateau nous emmène aux îles Ballestas  paradis des oiseaux, pour observer de près les multitudes de pingouins, pélicans, fous de Bassan, goélands, phoques, ainsi que le grand Chandelier dessiné sur le sable

Cette figure énigmatique de 200 m taillée sur sable suscite toujours des interrogations 

Les Îles Ballestas sont couvertes de « guano», déjections des oiseaux et engrais naturels, qui ont fait la richesse de la région au siècle dernier.

Des colonies impressionnantes de mouettes,

de cormorans,

mais aussi d'otaries et de lions de mer nous attendent à grands cris.

Le Pérou est après la Colombie le pays qui a le plus d’espèces d’oiseaux!

Dans un véritable oasis au milieu du désert : Huacachina , (un petit lac entouré de dunes), nous déjeunerons avec du poisson le Pelico, de la chicha (bière de maïs).

Pour nous désaltérer nous n'apprécions pas trop la boisson appelée Inca kola qui est trop sucrée à notre gout.

Nous continuons vers Nazca par une route  assez spectaculaire, entrecoupée de désert de sable, désert de pierre,

et des petits villages paumés sur une rivière pouvant permettre un peu d’agriculture.

Nous arrivons à Nazca. Le survol des lignes étant une option, c’est un minibus de l’aéroport qui viendra nous chercher à l’hacienda ou nous dormirons ce soir. Le ciel est d’un bleu parfait, pas de vent et les couleurs de fin d’après midi sont belles. Nous effectuons le survol (à environ 300 mètres d’altitude) des lignes de Nazca avec un petit avion à 5 places.

Les lignes furent découvertes en 1941 par un archéologue américain. Elles s'étendent sur environ 520km².  Le pilote suit une route qui regroupe les principales figures et s’incline à droite puis à gauche pour voir les différentes figures, qui ne sont visibles que du ciel. 

Puisqu'il est impossible de les observer à même le sol, pour qui furent-elles tracées et par quels moyens ?   la question est posée, plusieurs hypothèses :  Au début on croyait que ces lignes étaient le chemin sacré des Incas. On a ensuite déterminé qu'elles avaient  un sens du point de vue calendrier solaire; le mystère persiste encore. 

Que peut'on voir de là haut ?
L'astronaute, gravé sur le flanc d'une colline en pierre, le singe, la figure mesure 80m pour le corps et 30 pour la queue. Le chien, le condor lui mesure 136m. L'araignée mesure 46m. Le colibri est l'une des figures les plus marquées avec le perroquet, à côté de la panaméricaine, on peut observer 3 figures, un lézard, des mains et un arbre. ci-dessus l'araignée ci-dessous le colibri.

Le vol n’a duré que 40 minutes, il faut déjà rentrer, et laisser la place à d'autres et pour certains quelques minutes permettront aux estomacs de se remettre de leurs émotions !!

NAZCA / AREQUIPA (565km)

Ce matin nous partons à  7h30 vers Puerto Inka : un ancien port de pêcheurs Incas . Puis nous prenons la direction de Challa en passant par le village fantôme de Tanaka . Un tracto pelle dégage la route de son sable pour  permettre le passage des véhicules.

(comme un déneigement chez nous avec le vent!!!)

L'eau du Pacifique est plus que fraîche!!

Dans le village de Challa nous mangeons des poissons ( Pelico) des eaux froides du Pacifique.

Les taxis pour passagers ou marchandises sont à trois roues
Après la vallée de Ocona avec de belles vues panoramiques, et des cactus énormes.

Nous atteignons dans la soirée, Arequipa, située à 2 360m d'altitude, au pied de trois volcans, ses gardiens, le Chachani, le Misti et le Pichu Pichu.

Arequipa est la 2eme ville du Pérou a été fondée par l’inca Huayna Cápac qui donna l’ordre à ses guerriers de “Arequipay” (qui veut dire “restez ici”). Lors de la Conquête, l’espagnol Manuel Carbajal fonda de nouveau la ville, en 1540 en lui décernant le titre de ”Ciudad de la Asunción de Nuestra Señora del Valle Hermoso de Arequipa”, la très noble Ville de l’Assomption de Notre Dame de la belle vallée d’Arequipa.

Cette ville est une oasis au milieu d’un grand désert. Les Andes forment dans cette région un inextricable ensemble de volcans qui s’entrelacent créant ainsi une écologie et des paysages d’ombres et de couleurs diverses. Dans la vallée d’Andaguas, le décor est composé de nombreux volcans de hauteurs différentes et de beaucoup de sommets enneigés qui dépassent les 6.000 m d’altitude.

La ville est entièrement construite en pierre de lave blanche aussi nommée Sillar, d'où son surnom de « ville blanche ».

La place d’Armes de nuit sera notre dernière sortie de la journée, mais cela valait la peine !

AREQUIPA / PUNO (230km

Nous commençons  la visite de la ville d’Arequipa par le Couvent Santa Catalina, le monastère possède 3
cloitres et environ 100 cellules distribuées en 6 rues 

et un passage.

Au fil des années, le couvent s’est agrandi. Il occupe aujourd’hui 20.000 mètres carrés. A l’intérieur on trouve des ruelles, des cellules, des petites habitations austères, des chapelles, de merveilleuses peintures et des ornements religieux. 

A gauche les lavoirs des sœurs (anciennes amphores cassées)

Nous continuons la découverte de la ville d’un million d’habitants: la Plazza de Armas qui est fermée sur 3 côtés par des arcades, et de l'autre par la façade de la cathédrale. C'est la seule cathédrale ayant une façade tout en largeur.  Les arcades abritent au 1er étage des restaurants et des cafés.

Après le déjeuner direction Puno, en passant par l'impressionnant point culminant de notre circuit à 4 528 m.

L'Altiplano est vraiment un lieu magique, on se trouve à 4000m sur un plateau immense entouré par les cordillères. Ici l'échelle des distances est inestimable ! Parmi les cultures nous y trouvons la Quinoa (riz des incas)  que nous mangerons sous toutes les formes possibles : soupe, taboulé, gratins, dessert

photo Quinoa ci-dessus et dessous)

Le mal d'altitude (le soroche) se fait rapidement sentir, la tête tourne, et avons l’impression de planer,  maux de tête,  essoufflement.... Un remède efficace : Le maté de coca au petit-déjeuner. C'est une infusion de quelques feuilles de coca. Nous  faisons également comme les populations locales, nous mâchons des feuilles de coca contre ces méfaits.

Nous traversons  la réserve naturelle des camélidés ; cette famille comprend, actuellement, 4 espèces en Amérique du sud: Lama, guanaco, alpaga et vigogne. 

Les vigognes (photo ci-dessus)  ne peuvent se reproduire qu'en liberté, les troupeaux appartiennent à un village, et ils sont marqués. Les paysans ne peuvent tondre les vigognes qu'une fois tous les 2 ans.

La laine de vigogne est très contrôlée et est excessivement chère. Le voyage se poursuit jusqu'à Lagunillas où se trouve le lac où l'on peut admirer quelques flamands. Arrivée à Puno, à prés de 3 900m d'altitude, une soupe de frites au lait sera la bienvenue.

PUNO / DESAGUADERO / Bolivie LA PAZ  
Ce matin nous découvrons et longeons le fameux lac Titicaca (Titi = léopard ou chat félin et Caca = Rocher du Puma) le lac navigable le plus haut du monde, superbe sous le soleil, avec en fond les montagnes enneigées .

Nous sommes à 3820 mètres au dessus du niveau de la mer (température constante du lac entre 9°et 11°). D’après la mythologie la plus ancienne le lac sacré Titicaca est le lieu d’origine du Soleil et le berceau des races humaines aux premiers jours de l’humanité. Il est aussi le lieu de naissance des fondateurs de l’Empire et toujours selon la légende, c’est au fond de ce lac que le dernier Inca, afin d’éviter la rapacité des conquistadores, aurait jeté de fabuleuses quantités d’or.
Visite en cours de route,

des villages de Juli et sa basilique cathédrale coloniale St Pierre, Pomata son église St Jacques

et le marché très typique de Tchakachaka.

vente de laine 

Ci-dessus: Moutons vivants sur le toit du taxi

Nous passons la frontière pour la Bolivie, à pied vers midi car nous devons changer de véhicule, de guide et aussi de monnaie, sans oublier d’enlever une heure à la montre!!

Notre article ci-dessous se poursuit au Pérou mais entre temps nous irons découvrir un peu de la Bolivie.  (pour voir l'article sur ce superbe pays : la Bolivie cliquer ici)

Nous voila revenus de Bolivie et c'est toujours à pied que nous passons la frontière (à Kasani cette fois-ci) pour rentrer au Pérou, nos valises suivent sur des triporteurs !

Une fois les formalités effectuées au bureau de la "migraciones", nous modifions une fois de plus l’heure de la montre, et nous retrouvons notre guide laissé il y a quelques jours. 

C'est au temple de la fertilité à Chucuito (20km avant Puno) que nous reprenons notre circuit au Pérou,les photos ci-dessous expliquent le nom !

 Nous admirons au passage la belle Kantuta (fleur symbole du Pérou et de la Bolivie)

sur les bords de la route et du lac  .

A Puno, et une promenade en solo dans les rues de cette ville nous fait découvrir un marché couvert.

 

PUNO / CUSCO (390km) 

Levé matinal pour prendre un bateau à moteur vers les Îles Uros sur le lac Titicaca.
Sur ces plateformes flottantes, construites avec les « totoras » (roseaux), qui abondent au bord du lac, les Aymaras vivent dans des huttes en roseaux, c’est très mou pour marcher dessus, ils utilisent
des embarcations construites avec ces mêmes matériaux (les balsas).

Ils continuent les traditions des Uros et vivent de pêche, d'élevage de canards et poules d'eau apprivoisés et d'artisanat. Les heures passées en leur compagnie sont très sympathiques  les communications se font avec des gestes et des sourires (plus le guide bien sûr!).

Nous effectuons avec eux une petite promenade sur leur embarcation en roseaux.

Même si cette visite est très touristique, cela nous permet de participer au maintien de ces populations sur ces îles évitant ainsi  d’augmenter les bidonvilles des grandes cités.

Quelques chansons (françaises) et un petit cadeau à chacun clôtureront ce passage parmi eux. 

Départ vers Cusco et traversée intéressante des nombreux villages dont Juliaca- ville de la contrefaçon.

La route nous emmène ensuite par un col à 4300 m, ou commence la chaîne orientale des Andes. 

Nous longeons la rivière sacrée et admirons la beauté des patchworks des paysages andins dus aux  cultures à plus de 4000 mètres d’altitude. (photo ci-dessous)

 

Au  passage nous pouvons voir :

le train le plus haut du monde, des bains d’eau chaude,

des fabriques de briques, ainsi que les drapeaux rouges indiquant les maisons vendant la « chicha » la bière de maïs.

Nous sommes toujours admiratifs devant les tenues très colorées des femmes, tantôt portant dans le dos des provisions, tantôt leur bébé ; tout le long de la route, au bord les gens attendent le passage des « collectivos » (mini bus taxi collectif) pour se rendre au marché.

L'Altiplano à cet endroit est plus fertile. On y voit de la culture céréalière. Il y a aussi pas mal d'élevage de vaches et moutons.

La route est toujours bordée de ces petites maisons en briques de terre. Plus on avance vers Cusco, plus les villages paraissent plus "riches" (tout est relatif), mais des maisons en dur, avec toit de tuiles apparaissent. Il y a de l'eau… et donc de la verdure. Nous traversons des villages avec des marchés animés.

La plaine est de plus en plus fertile et nous pouvons constater que le travail des champs, le battage du blé se fait à la main. Les femmes lavent le linge à la rivière et le font sécher sur l'herbe.
La vallée, qui arrive sur Cusco est très fertile, verte, avec
des forêts d'eucalyptus. Il y a une rivière qui court ce qui explique toutes ces cultures. Avant d’arriver à Cusco, nous pouvons voir les murs du « péage – contrôle » mis en place par les incas.

A Cusco 5 ème ville du Pérou, située à 3 400m d'altitude, dont le nom quechua signifie "le nombril du monde", un tour de ville de nuit nous fait découvrir cette ville très plaisante qui recèle beaucoup de vestiges coloniaux,

de petites rues pittoresques, de boutiques d'artisanat, les murs Incas aux pierres taillées et ajustées au millimètre: du beau boulot, on se demande encore comment ils ont fait !

CUSCO / VALLEE SACREE / CUSCO    

Départ vers Pisac par la vallée sacrée des Incas, en cours de route, visite des sites archéologiques des environs : Sacsayhuaman, K'enko, Puca Pucara et Tambomachay.

Ci-dessus porte inca typique en forme de trapèze 
Le bus continue par la Vallée de l'Urubamba et la visite du marché de Pisac

avec du temps libre pour les achats.

On y trouve une grande variété d’artisanat : des vêtements en alpaga tels que pulls, écharpes, ponchos, couvertures, tapisseries, des minéraux et des pierres semi précieuses, des bijoux des sculptures en bronze et en pierre serpentine, des poteries , des instruments de musique ...

Nous verrons également d'anciens fours ou l'on continue de cuire le pain, les cuy

Ci-dessus quelques jolies paires de cuy ....

Après le déjeuner dans un restaurant de la vallée avec notamment au menu graines de lupins, de la purée citronnée farcie à l’avocat.

Dans l'après-midi, visite du site archéologique d'Ollantaytambo, à  93 km au nord-est de Cuzco.

La forteresse d’Ollantaytambo à flan de colline (130 marches) réuni un superbe site archéologique

datant de l'époque Inca, avec des terrasses de cultures, des maisonnettes, un complexe religieux, et notamment l'impressionnant assemblage de 6 énormes et pesant blocs de porphyre rose dans la partie haute de la structure. Ceux-ci auraient été amené depuis le somment de la montagne de l'autre côté du fleuve Urubamba. Ils furent hissés jusqu'à la partie haute de la forteresse, poussés et tirés sur des plans inclinés par des centaines d'hommes.

Le diner sera accompagné d'un spectacle folklorique dans un restaurant typique dans le centre historique de Cusco.

 Nous aurons droit à quelques danses enflammées.....!!!!

 

CUSCO / MACHU PICCHU / CUSCO 

Départ de Cusco 3350m à 6h30 pour une journée consacrée au site du Machu Picchu. (Qui signifie vieille montagne) 130 km en car (1h40), ensuite encore 1h40 de train pour un trajet à travers le plateau d'Anta et la belle vallée d'Urubamba.
Arrivée à la gare du village d'Aguas Calientes 2060m  ou nous prenons un minibus navette qui grimpe une route escarpée en épingles à cheveux jusqu'à l'entrée des ruines à 2 400m d'altitude sur le versant tropical des Andes.

Sur la droite photo de la piste partant vers le Machu Pichu

Nous apercevons l'incroyable silhouette du Huayna Pichu (jeune pic), la montagne pyramidale reproduite dans toutes les brochures. Elle est d'une beauté à couper le souffle. Le nom du Machu Pichu (vieux pic), la montagne voisine a été donné à la forteresse au début du siècle.

Un sentier et des escaliers nous emmènent sur le haut du site  (Comme il est conseillé de le faire), et là le mot EXTRAORDINAIRE, le rêve accompli …. Et presque les larmes aux yeux . Nous sommes pris par l'atmosphère grandiose et mystérieuse du site.

On ne se lasse pas d'admirer. Ensuite, nous visitons le site avec un guide pendant presque 3 heures : très intéressant. Puis quartier libre ; nous en profitons pour remonter tout en haut et admirer encore et encore cet endroit extraordinaire.

Le Machu Picchu, merveille mondiale (qui a la particularité d'avoir 2 inscriptions au patrimoine de l'UNESCO), c'est le plus grand attrait touristique du Pérou.
Cette citadelle sur les nuages démontre la sagesse de la culture Inca qui a construit toute  une ville avec pour base de pierres gigantesques dans un endroit très difficile à accéder. (ci-dessous on devine l'arrivée sentier)

Bien que les Incas ne connaissaient pas la roue et qu'il n'y a pas de traces de carrières à des kilomètres à la ronde, on se demande encore comment ils ont pu transporter ces pierres de plusieurs tonnes.

Le Macchu Picchu est composé de deux grands secteurs : l’un agricole, formé principalement par des plates-formes et des enceintes d'emmagasinage d'aliments, et l’autre urbaine, marquée essentiellement par la zone sacrée, avec des temples, des places et des mausolées travaillés avec un très haut niveau de finition.

Ci-dessus partie urbaine, marquée essentiellement par la zone sacrée, avec des temples, des places et des mausolées travaillés avec un très haut niveau de finition et ci-dessous temple avec la caractéristique de l'inclinaison des murs et la forme en trapèze des fenêtres

Fontaine sous le Temple du soleil 

Instrument situé dans le Temple du Soleil, utilisé comme Intihuatán

et pour l'orientation topographique. 

A droite partie agricole, formé principalement par des plates-formes et des enceintes d'emmagasinage d'aliments
Au terme de la visite guidée nous aurons le plaisir de retourner au sommet de la cité pour profiter,

admirer calmement,

sereinement ce site grandiose ou l’on ne peut rester indifférent devant cette œuvre humaine.

 

Après la visite de la cité Inca intacte et si longtemps oubliée, sur le flanc du "Vieux Pic", le Machu Picchu,

nous descendons en navette sur Aguas Calientes pour y déjeuner dans l’après midi .

gare de Aguas Calientes

Le retour se déroule comme prévu, train + bus et arrivée à l’hôtel vers 21H45, un peu crevés mais heureux !  le soleil et pas une goutte d’eau pour la journée, un vol de 2 condors sur le Machu Pichu en cours de visite en prime, ce qui est très inhabituel !!!!
vol du condor

 

CUSCO 
Ce matin, visite de la ville: le couvent de Santo Domingo, qui s'élève sur l'emplacement de l'un des plus beaux lieux de l'Empire Inca, le Coricancha ou Inticancha, le "Temple du Soleil", dont subsistent miraculeusement conservés plusieurs bâtiments d'une authentique beauté retrouvés grâce au dernier
tremblement de terre de 1950.

                                                                                                                                                         

Les temples incas étaient recouvert de plaque en or et notamment le temple du soleil à Cusco.
Nous avons de la chance, sur la place aujourd'hui il y a une procession. 

Des personnes pieuses de toutes les paroisses de Cusco viennent porter leur saint ou la vierge, pour les festivités du Corpus Christi. 

Notre promenade dans les rues  de Cuzco nous permet d'admirer les nombreux balcons en bois et nous emmènera bien sûr vers la pierre à 12 angles.

 De par son mélange des styles incas et coloniaux, Cuzco est une superbe et agréable ville .

Nous étions  toujours en admiration pour les murs incas aux pierres si finement ajustées, et qui ont su résister aux conquistadores, au temps, et aux tremblements de terre.

La Cathédrale, la Plaza de Armas d'une singulière beauté, qui fut la place sacrée de la capitale Inca cette vaste place rectangulaire est bordée d'églises,

d'anciennes résidences avec balcons, des boutiques, des restaurants, des arcades. 

Aujourd’hui il y a un défilé de groupes de différentes provinces à l’occasion de la fête de la pomme de terre : danses, musique, costumes…

Nous déjeunons dans un restaurant aux premières loges  pour le défilé, au menu entre autre de l'alpaga,

L'après midi est libre mais  une grande partie du groupe ira visiter une fabrique d'argent et d'or.

Après les achats, nous consacrerons le reste du temps à flâner dans cette belle ville de Cusco, à refaire les ruelles. Nous irons jusqu'au belvédère qui domine la ville, ainsi qu'au marché bien sûr. La soirée et le repas du soir se passe à l'hôtel.

Il faut faire les valises pour quitter la montagne.

CUSCO. LIMA.   

Ce matin direction l'aéroport pour prendre un vol (Chilien sur un vol intérieur au Pérou !) vers Lima.

Nous déjeunons au restaurant, l'après-midi sera consacrée à la visite du musée de l'Or. Il s'agit d'une superbe collection privée d'orfèvrerie pré hispanique. nombreux objets en or, en alliage de cuivre et d'argent : colliers, bracelets, bagues, diadèmes, couteaux, statuettes, Il existe également une collection très importantes d'armes et d'uniformes .

Quelques courses dans les galeries marchandes pour terminer la journée, mais attention, va- t on pouvoir fermer les valises ??? 
Le soir nous dînons dans un restaurant avec vue sur le Pacifique, la classe !!!!!

LIMA + Espagne + France 

Le matin, visite de Lima ville coloniale: la Place d'armes aux proportions imposantes, avec ses balcons en bois, ses arcades à l'ancienne, sa verdure et sa fontaine centrale.

Elle est bordée, sur 3 côtés, par trois des principaux édifices du pouvoir péruvien :

L’hôtel de ville, le Palais du gouvernement, splendide bâtiment blanc pseudo-colonial ou nous pouvons assister à la petite relève de la garde, et le Palais de l'Archevêché.

La Cathédrale de Lima :concue entre 1625 et 1649  elle fut reconstruite après le séîsme de 1746. Elle contient entre autre, le tombeau de Francisco Pizarro (fondateur de Lima) L'intérieur : les colonnes sont en bois et non en pierres.

Cette particularité a permis à la cathédrale de résister aux tremblements de terres très fréquents.

Intérieur de la cathédrale construite en bois
Continuation par la visite à l'église de San Francisco, son couvent, sa bibliothèque  (de magnifiques livres dépérissent faute d'argent) et ses catacombes.

C'est un véritable joyau architectural de Lima, il vaut le détour pour son cloître aux  superbes céramiques sévillanes, des plafonds mauresques et trois séries de catacombes (plus de 70 000 sépultures)
Un petit tour près de l'ancienne gare, la plaza San martin, ainsi qu'au vieux bistrot des années 30 pour y déguster une dernière chicha terminera cette visite.

Après presque 3000 km parcourus en bus, 3 vols intérieurs + le vol à Nazca,  le train pour Machu, les bateaux pour les iles et le lac, c'est déjà le repas d'adieu au restaurant à Lima, une petite salle rien que pour nous, un beau cadre, dernier bon repas, dernier pisco !!!!  il faut se séparer, du groupe,  du Pérou, de la Bolivie, dur dur mais convivial, nous y remercions particulièrement Martha.
L'après - midi  transfert à l'aéroport, formalités d'enregistrement et embarquement pour un envol à 20h (locale) à destination de Madrid.

Espagne FRANCE. 

Arrivée à 14h25 (locale) à Madrid et à 19h40 à Lyon , tous les horaires sont respectés.

NOTES PERSONNELLES

Nos remerciements vont à l'ensemble de l'équipe de Solmartour : les guides : Félix - Félipe - Esteban -  Joseph ...pour ne citer que les principaux, et les chauffeurs,  que nous avons eu tout au long de notre parcours.

Un grand merci à Martha  notre sympathique  guide-accompagnatrice.
Vos qualités humaines, professionnelles, votre parfaite organisation, votre passion pour vos pays, ont permis que notre rêve se transforme en un voyage magnifique et très réussi. 

De part la grande variété de ses paysages, son peuple aux traditions millénaires et ses énigmatiques civilisations Inca et précolombiennes, le Pérou est une destination passionnante d'Amérique du sud.
Bien sûr, tout le monde ou presque a entendu parler de Cuzco -la cité des Incas- du Machu picchu -la cité perdue- les lignes de Nazca (seulement visibles du ciel), le lac Titicaca et tant d'autres sites dont la simple évocation du nom nous renvoie vers nos rêves d'enfants ... ou d'adulte fasciné par le mystère qui entoure encore et certainement pour longtemps ces civilisations disparues.
Disparues !? pas vraiment ! pas encore du moins. Le peuple issu de ces civilisations est toujours présent avec ses traditions, sa langue, sa gentillesse, et en donne un témoignage vivant et quotidien ...
Ce site a pour but de vous faire découvrir ou mieux connaître ce merveilleux pays qu'est le Pérou et vous donner envie d’aller à la rencontre de sa population sans qui le Pérou ne serait pas tout à fait le Pérou.

Pour notre part, nous en revenons la tête pleine de bons et beaux souvenirs.
Le cercle de connaissances des pays, des hommes s’est agrandi comme celui des amis avec qui nous avons partagé ces journées intensives de découverte de ces contrées d’Amérique du sud

INFORMATIONS PRATIQUES

Formalités: Pas de visa, pour un séjour inférieur à un mois, pour les français. passeport en cours de validité, valable encore 6 mois, est exigé.
Monnaie: 
le Nuevo Sol, de nombreux établissements, acceptent le paiement en dollars et quelques uns en euros.
Horaires: En été: Sept heures de décalage,il est 7 heures du matin en France, quand il est minuit au Pérou
Langue: Espagnol,
Internet: Nombreux cyber cafés, pas cher
Nous avons toujours bu de l'eau en bouteille, mais nous nous lavions les dents avec l'eau du robinet. Nous avons mangé de nombreux fruits à peau délicieux, sans problème.

 

Lectures :

Chaveta   l'arche d'or des incas             Jéromine Pasteur

Selva sauvage                                                  "             "

Et sur les rives de ma vie                               "             "

L'enfant qui rêvait le monde                           "             "

Ashaninkas

20 ans au coeur de l'Amazonie                     "             "

La fabuleuse découverte de la cité perdue des incas            Hiram Bingham

Déserts d'altitude "Du Chili au Machu Picchu 8 mois à pied sur la cordillère des Andes" Sarah Marquis

Pérou
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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 12:16

BOLIVIE   
Notre petit tour en Bolivie s'intègre à un circuit Pérou et Bolivie: Début au Pérou à Lima, descente vers le sud par le bord du Pacifique, avant de se diriger vers Puno, le lac Titicaca et passage en Bolivie (voir article Pérou en cliquant ICI)

Avant de passer la frontière nous effectuons un peu de change, les courtiers ont pignon sur rue et il y a du choix, concurrence oblige tous au même taux !!

PEROU - LA PAZ
Nous commençons notre périple en Bolivie par un repas pique-nique sur les bords du lac
Titicaca, face à la Cordillère des Andes enneigée:une splendeur .

Notre première visite en Bolivie sera le site archéologique de Tiahuanaco, à 72km de La Paz.

On considère que c’est le berceau de l'humanité américaine et l'une des cultures les plus anciennes d'Amérique. Les églises et constructions comprennent : le temple de Kalasasaya, où l'on trouve les oeuvres les plus importantes des Itiahuanacotes, telles que la Porte du Soleil, les monolithes Ponce et
Fraile, la pyramide d'Akapana.

Tihuanaco est le site précolombien le plus prestigieux de la Bolivie, à quelques kilomètres du lac Titicaca.
Bien qu'il y ait beaucoup de divergences concernant l'interprétation de ses monuments, tout le monde voit en Tihuanaco l'expression la plus élevée de l'empire Aymara. Cet empire vit le jour 600 ans avant JC et entra en décadence vers le XII ème siècle.

Sur le site qui occupe 420 hectares, dont seuls 16 ont été dégagés. Parmi les monuments les plus impressionnants figurent : La Porte du Soleil, La Porte de la Lune, 
Le Temple de
Kalasasaya, construction semi souterraine et la Pyramide
de terre Ocapana.

 le Temple  de Kalasasaya
L’arrivée à La Paz par le haut c'est-à-dire par El Alto est inoubliable. C’est la capitale la plus haute du monde située à 4100 m.

La ville basse se trouve 1000 m plus bas,et ce dénivelé se fait sur quelques km seulement.

Cette  arrivée restera un grand moment pour tous ; par sa situation à plus de 4000 mètres d'altitude et

sa topographie, La Paz, est unique. On est surpris de découvrir cette vallée monumentale entourée de montagnes : le Hururata, le Huayna Potosi et le Illimani.

Une petite visite du quartier à proximité de l’hôtel (à 3600m) permet de confirmer : nous sommes très prés du centre historique de la ville.
Notre dîner sera composé de lamas et de truites du lac.

LA PAZ + SUCRE

Ce matin départ de l'aéroport le plus haut du monde (4100 m) pour prendre un vol vers Sucre (45mn), le décollage nous  permet d’admirer cette capitale.

En fait la Bolivie possède 2 capitales qui se partagent les pouvoirs : la ville de Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie, à 2 790 m d'altitude qui est considérée comme le centre culturel de l'Amérique à cause de sa grande influence à l'époque coloniale.
Si La Paz est la capitale législative, Sucre (dont une large population d’étudiants) est la capitale administrative de ce pays qui, avec l'absence de façade maritime handicapant son économie, tire ses ressources principales des mines (or, argent, étain) et de l’élevage.

Après le déjeuner visite de la ville, de la place d’armes (où se situe notre hôtel),

du musée du textile,

du monastère,

de l’école San Bosco

et ses terrasses,

et de la  cathédrale.
Au cours de notre souper en ville nous avons l’agréable surprise de notre rencontre avec le groupe de musiciens très sympathique «  Grupo Wasinan »

qui ne chantera et ne jouera que pour nous (groupe déjà venu en France et dans bien d’autres pays).

SUCRE / POTOSI / SUCRE (332km)
Départ matinal pour Potosi, ville située au pied du Cerro Rico (« Montagne riche »), dont le sous-sol,
riche en minerais d’argent, constitue le support économique du pays.

Potosí est une ville qui se trouve à une altitude de 4 070 mètres. Les mines sont exploitées depuis
5 siècles, mêmes si elles sont bien moins productives aujourd’hui.

Chanson de Johnny Allumez le feu INTERDITE

Notre premier arrêt sera pour acheter un peu de dynamite, des feuilles de coca, quelques détonateurs, cordons… juste de quoi faire un beau feu d’artifice !! ,
- non cela est prévu en tant que dons aux mineurs et à leur protecteur El Tio .

Notre deuxième obligation consiste à s’équiper de veste, bottes, casque et éclairage pour rejoindre les mineurs dans les profondeurs de la terre.

Au dernier moment, notre programme sera modifié car dans la première mine les travailleurs d’un autre siècle font claquer les explosifs, et dans la seconde nous aurons la chance ou la surprise d’assister et participer aux sacrifices des lamas.

Les mineurs travaillent sous forme de coopérative et décident au dernier moment de la date la plus favorable,  au mois de mai pour procéder à ce rituel ou plusieurs lamas seront égorgés, un peu de sang est mis sur nos visages.

Je ne peux refuser la proposition d’aider au portage d’un lama sur le lieu de « bénédiction »,
et après les chamans locaux, procéder moi aussi à ce rite en offrant au ciel, à la terre, aux mineurs
tous mes vœux pour qu’ils trouvent le bon filon !!

Après le déjeuner visite de la maison de la Monnaie dont la construction fut entreprise en 1572, en vue de frapper la monnaie des colonies d'Amériques, à partir du minerai directement extrait à Potosi. La vieille  ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Potosi est une ville en partie éteinte, mais la vieille ville coloniale garde le souvenir de sa splendeur passée.

Nous rejoignons Sucre ou il y a de nombreux défilés à l’occasion de la fête de la libération de la ville.
Dans la soirée nous allons déguster le chocolat Bolivien dans le cadre du festival du chocolat.

SUCRE / TARABUCO / SUCRE 

Nous partons à 65 km de Sucre,  pour voir le célèbre  marché haut en couleurs de Tarabuco et nous
n’allons pas être déçus. Tout d'abord, Martha souhaite une bonne fête aux mamans en offrant un cadeau chocolaté personnalisé à toutes, et cela nous a beaucoup touché.

Nous voila sur le marché, c'est dimanche, c'est la fête,  le défilé. Les femmes indigènes avec leurs jupes et leurs ceintures tissées, et les vêtements des hommes sont les mêmes que ceux qu'ils utilisaient à l'époque des Incas. Ils portent des chapeaux de forme identique aux casques espagnols.

Des tissus magnifiques et une tradition artisanale intacte chez les habitants de la région. Ici, le  tissage andin est une coutume millénaire, mais encore bien vivante. La grande majorité d'entre eux revêtent le dimanche leur plus belles tenues traditionnelles, très différentes de celles de l'altiplano : superbes  ponchos, chapeaux colorés, habillés de perles de toutes formes... très joli.

  marchand de chaussures garanties 100% pneus !!

Le marché regorge de tissus tous plus beaux les uns que les autres et d'une quantité impressionnante. 
 

Mais c'est surtout le marché local qui nous attire, tous ces "étales" à même le sol recouverts de fruits et légumes, les bicoques pour manger, la rue spécialisée dans les offrandes à la Pachamama, l'autre dans les produits d'hygiène et d'entretiens, l'autre encore dans la quincaillerie.

Ci-dessous marchande de feuilles de coca (à ne pas ramener, détectée par les chiens comme une drogue)

C'est l'Amérique du sud que nous imaginions, avec ses marchés colorés, des mères qui portent
leur bébé enveloppé dans une couverture multicolore accrochée dans le dos sans oublier le chapeau
qui laisse dépasser deux longues nattes.
Un voyage dans le temps Discussion, achat, sourires... une tranche de vie, quoi !      
  

Notre repas pris dans un restaurant sera animé par un musicien local très coloré et typique.

Nous repartons vers Sucre avec un petit doute « y aura-t-il encore des barrages des manifestants ?
Pourrons nous passer ?
Des habitants de Sucre, ont manifesté, et notamment empêché l'avion présidentiel de se poser ce matin (il devait venir assister à la célébration de la fête de la libération ), manifestation aussi contre l'achat du vote  des indigènes et aussi pour réclamer le retour du gouvernement de La Paz dans leur ville. Les milliers de manifestants se sont rassemblés devant le lieu où siège l'Assemblée constituante,
chargée de rédiger une nouvelle Constitution.
Tout se passe bien pour nous, nous allons nous promener dans la ville sans aucune inquiétude,
nous retournons au festival du chocolat…

 SUCRE + LA PAZ

A 9h30 vol vers La Paz.

Visite de la Vallée de la Lune, sur le bas de La Paz (mais à plus de 3300m !!) la route suit la rivière
Choqueyapu et atteint rapidement le
fond de la vallée. Elle arrive à la Vallée de  la Lune, peuplée de
centaines de pitons rocheux filiformes, ouvragés comme de la dentelle, sortes de stalagmites en plein
paysage magnifique crée  par l’eau.
Notre ballade nous fait découvrir ensuite les nouveaux quartiers résidentiels, la ville coloniale, le Palais présidentiel, la place Murillo et ses milliers de pigeons, l’église de San Francisco avant les  marchés de rue.

Sur les présentoirs on peut admirer les nombreux jupons et chapeaux que portent les Cholitas
(femmes traditionnelles).

Au marché aux sorcières on trouve des plantes médicinales, des animaux empaillés, ainsi que
toutes sortes d’objets très surprenants pour nous.
On peut ainsi
dénicher au fil des étals des crapauds séchés (symbolisant la chance), des herbes de coca, des potions mystérieuses et bien sûr des fœtus de lamas symbolisant le passage vers l’au-delà.
Ces fœtus servent aussi d’offrandes à la Pachamama, (la Terre mère) et ils sont par exemple enterrés
sous les fondations d’une nouvelle maison (pour avoir sa protection)

Soirée dîner folklorique dans une "Pena".(Au menu Lama séché ou steak  de lama : pas mauvais du tout)
La diversité des danses de toutes les régions
de la Bolivie nous permet d’admirer la richesse des costumes, coutumes, musique et danses, spectacle très haut en couleurs et niveau.

LA PAZ / COPACABANA / PUNO 

Nous quittons La Paz pour rejoindre le Pérou, en cours de route passage du canal reliant le petit et le
grand lac du Titicaca par un bac (ou plutôt deux car un pour le bus et un autre pour les passagers !).

 Petit supermarché présentoir à proximité du bac !!!!
A Copacabana nous visitons l'église de la Vierge Noire sanctuaire pour la Bolivie qui a donné son nom à
plusieurs sites d’Amérique du sud.

Nous prenons ici notre dernier repas en Bolivie.

Toujours à pied nous passons la frontière à Kasani, nos valises suivent sur des triporteurs !
Nous modifions une fois de plus l’heure aux montres, nous retrouvons notre guide laissé il y a quelques jours.

Pour suivre la suite de notre circuit voir l' article sur le Pérou en cliquant ICI. 

    Notes personnelles  

Grâce à l’absence de tourisme de masse, la Bolivie a notamment su conserver intacts ses traditions et ses coutumes. Son folklore reste extrêmement vivace, dans toutes les régions et, plus étonnant, dans toutes les couches de la population sans distinction, de telle façon que danses et musiques ancestrales se perpétuent à l'occasion des nombreuses fêtes religieuses ou civiles .
On aime la richesse des gens et leurs cultures, l’harmonie des couleurs.
Elle est un de ces pays du bout du monde qui sont un hymne à l'aventure, aux rencontres authentiques et aux imprévus qui deviennent souvent nos meilleurs souvenirs... une fois rentrés !


INFORMATIONS PRATIQUES
Formalités: Pas de visa, pour un séjour inférieur à un mois, pour les français. passeport en cours de validité, valable encore 6 mois, est exigé.
Monnaie: le Boliviano, de nombreux établissements, acceptent le paiement en dollars et quelques uns en euros.
Horaires: En été: Six heures de décalage,il est 6 heures du matin en France, quand il est minuit en Bolivie
Langue: Espagnol, Quechua, Aymara
Internet: Nombreux cyber cafés, pas cher

Quelques informations:
Au "centre ouest" de l'Amérique du Sud, ce pays sans débouché sur la mer

a une superficie de 1 099 000 km2 pour 8 858 000 hab.  

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        Alain et Hélène : 
Nous pratiquons le camping car (en plus de la randonnée) depuis plus de 35 ans . Nous avons pu découvrir par ce moyen : L'Espagne (4fois), Le Portugal, l'Irlande, la Tchéquie, l'Autriche, l'Italie (5 fois),la Sardaigne, la Croatie,la Slovénie, la Turquie (2 fois), la Grèce (14 fois et une trentaine d'îles), l'Albanie,Pays-Bas et bien sur des régions de France: Bretagne Normandie,Auvergne, Jura, Camargue, Cote d'Azur, Oléron, Ré, Hauts de France....

Les voyages plus lointains, généralement sous la forme de circuit en 4x4, 6x6,voiture et bus nous ont permis d'apprécier le : Maroc (2 fois),la Tunisie (2 fois),la Libye, les Baléares, les Canaries Ténerife et  Lanzarote , Madère, Malte, l'Egypte (2 fois), le Mexique, le Sénégal, le Vietnam, le Cambodge, la Chine, l'Inde, le Pérou ,la Bolivie ,le Myanmar (Birmanie) ,l'Equateur ,l'Ouzbékistan, le désert blanc en Egypte, Singapour, l'Indonésie Java, Bali, Sulawesi ,le Laos,
mais aussi Oman Dubaï Abou Dhabi,le Yunnan en Chine , Cuba, Iran, le Bhoutan, le Japon et dernièrement la Colombie, les Pays Bas, la Sicile, l'Argentine et l'Ethiopie. 

Il nous reste encore beaucoup de projets, de rêves.la Jordanie,la Réunion....et en CC Chypre, la Roumanie, les pays Baltes ...

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